Vente de cannabis,  trafic d’être humains, vente d’espèces en voie de disparition, les fins limiers de la gendarmerie nationale  ont  appréhendé  des individus qui, en  toute violation des lois en vigueur dans notre pays,  se sont  livrés à des actes répréhensibles. Voici les récits des trafiquants   qui n’ont pu échapper aux mailles des filets de la gendarmerie.

Saisie de deux kilos de cannabis destinés en vente dans les établissements scolaires

Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue sous toutes ses formes, dans la soirée du 13 Avril 2019 à 19heures, une opération conjointe menée par les gendarmes de la Brigade des Quartiers 3/4/5 et ceux de la Brigade des Quartiers 6 et 7 a permis l’interpellation de deux trafiquants en flagrant délit de conditionnement d’herbe de cannabis dans une maison située dans le quartier communément appelé Djebel.

En effet, suite à la recrudescence des points de vente de produits stupéfiants à proximité des écoles, le commandement du groupement judiciaire a mobilisé l’ensemble de ses unités pour faire face à ce fléau.

Au cours de cette opération, les enquêteurs ont saisi deux  kilogrammes de résidus d’herbe de cannabis, conditionnés et prêts à être mise en vente devant les différents établissements scolaires.

Compte tenu de la gravité des faits, les personnes mises en cause seront traduites devant la justice pour répondre de leur acte.

Démantèlement d’un réseau de traite humaine

Dans le cadre de la lutte contre la traite des êtres humains, les gendarmes de la brigade d’Ambouli ont entamé une opération d’envergure visant à démanteler un réseau de trafic des êtres humains.

En effet, des jeunes habitants du quartier d’Ambouli ont été employés par un trafiquant des êtres humains pour rassembler les ressortissants éthiopiens voulant migrer vers les pays du Golfe dans un domicile situé à Ambouli moyennant une somme de 1.000 FDJ par personne.

Ensuite, les migrants sont acheminés à Arhiba pour passer le relai à un passeur des migrants clandestins. Ce dernier se charge de leur acheminement à Obock, où un membre du réseau les prend en charge.

Dans ce contexte, le 16 Avril 2019 à 06 heures 30, les gendarmes de la brigade Ambouli ont lancé la phase interpellation au cours de laquelle les trois principaux commanditeurs  de ce réseau ont été interpellés.

Simultanément, trois autres passeurs de migrants clandestins d’origine éthiopienne ont été interpellés et placés en garde-à-vue.

Ces trafiquants gagnaient la somme de 30.000 FDJ par personne dans l’acheminement de ces migrants vers Obock.

Au cours de cette opération, 18 personnes soupçonnées en qualité d’auteur, co-auteur et complice ont été interpellées et placés en garde-à-vue.

Le 17 Avril 2019 à 10 heures, ces derniers ont été traduits devant la justice pour répondre de leurs actes.

Arrestation d’un trafiquant d’espèces en voie de disparition

Dans le cadre de la lutte contre le trafic de contrebande sous toutes ses formes, le 17 avril 2019 à 14 heures, les gendarmes de la brigade de recherches obtiennent des renseignements faisant état de la détention des défenses d’éléphants (Ivoires) par un vendeur d’articles artisanaux à la place Menelik, qui avait l’intention de les revendre. Aussitôt, une opération de transaction surveillée a été mise sur pied.

Dans un premier temps, le numéro de téléphone du trafiquant présumé a été identifié. Ensuite, les gendarmes se sont faits passer pour des acheteurs potentiels, notamment des touristes étrangers, et ont négocié via des coups de téléphone avec ce dernier.

Ayant mordu l’hameçon, le trafiquant a donné rendez-vous aux faux touristes, pour le rejoindre à son lieu de travail situé à la place Menelik, en face de « EAST AFRICA BANK ».

Le même jour à 16 heures, à la place des touristes étrangers qu’il attendait, ce sont les enquêteurs de la brigade de recherches appuyés par un groupe du GIGN, qui se sont pointés au lieu du rendez-vous.

Le trafiquant présumé a été interpellé et placé en garde-à-vue. La perquisition effectuée dans un local servant de stock pour la boutique dans laquelle il travaille, a permis la découverte de 6 défenses d’éléphants (Ivoire) dont la taille varie entre 42 à 60 centimètres, une carapace de tortue de mer et trois peaux de guépard.

La personne impliquée dans ce trafic a été traduite devant la justice pour répondre de ses actes.

Le haut commandement de la gendarmerie nationale informe le public que les gendarmes n’auront de cesse de traquer, de jour comme de nuit, les contrebandiers qui se livrent délibérément au trafic d’ivoire et de carapaces de tortue de mer en vue du respect de la protection des espèces en voie de disparition classifiées par l’UNESCO.

Zouhour