Les gendarmes de la brigade d’Ambouli, renforcés par leurs collègues de la cellule Drogue et stupéfiant de la brigade d’identification criminelle, ont mis la main jeudi dernier sur un trafic international de cocaïne.

La perquisition effectuée dans une résidence au quartier du Héron a permis la découverte de boubous africains, une vingtaine de crème pour les douleurs musculaires, deux cartons des mascaras pour femmes et une somme d’argent importante en devise étrangère. C’est ainsi que des méthodes de dissimulation très sophistiqués employés par le trafiquant ont été mises au grand jour. En effet, celui-ci a remplacé les boutons des boubous africains avec des palettes contenant chacune 10 grammes de cocaïne non coupés. Par ailleurs, il a mélangé de la poudre de cocaïne dans une crème destinée initialement pour les douleurs musculaires en vue de passer facilement les contrôles.

Enfin, il a trafiqué le couvercle des tubes de mascaras pour y dissimuler des poches de 20 grammes de cocaïne. Les tests chimiques effectués sur place ont tous réagi positivement à la présence des molécules de cocaïne, principe actif de cette drogue. Finalement, c’est une quantité totale de 2.6 kilogrammes de cocaïne, d’une valeur marchande de 30 millions de nos francs ainsi qu’une somme d’argent composée de 320 dollars américains, 23.000 FDJ, 3.500 Birrs éthiopiens et 1.200 Naira Nigériane qui ont été saisies par les enquêteurs au cours de cette opération. Les investigations effectuées ont permis de loger d’autres ramifications de ce réseau au Nigeria, en Australie, en Nouvelle Zélande et en Thaïlande.

Le principal mis en cause a reconnu les faits qui lui ont été reprochés pour importation de produits stupéfiants. A l’issue de l’enquête diligentée, il sera traduit devant la justice pour répondre de ses actes.

Source : GN