L’amélioration du « cadre de vie » de la ville de Djibouti a été définie comme l’une des nouvelles priorités du gouvernement. Dans la capitale, en attendant les résultats promis par l’État, le préfet de l’arrondissement du quartier 1, Abdi Hassan Ahmed, tente de lutter contre les incivilités et de sensibiliser ses administrés sur la question environnementale.
Des tas d’ordures jonchant le sol, des trottoirs encombrés par des carcasses de voitures abandonnées ont été ramassés par des jeunes employés de la préfecture, armés de pelles et de balais, en pleine opération de nettoyage.
Pour mieux réussir et atteindre les objectifs escomptés, il faut d’abord gagner la guerre contre l’insalubrité publique dans les cœurs et les esprits. Pour cela, il faut faciliter l’émergence d’une nouvelle mentalité plus citoyenne au niveau de la population, qui devrait être la base de notre politique de lutte contre l’insalubrité publique pour mieux préserver l’environnement.
Le préfet a expliqué que « de toute évidence, tout action hésitation et tout acte improductif se traduiront par une situation intenable et déplorable. Dans ce cas, il faut agir en suivant le planning de travail, de faire un suivi et évaluation pour s’assurer de la réalisation du programme commun. La participation de la population était massive et active, des infatigables personnalités ont participé avec nous à la campagne de sensibilisation de porte à porte, sillonner les rues et les ruelles pour sensibiliser un large public ». Enfin pour clore, le préfet ainsi que les employés de la préfecture ont terminés leurs travaux, en attachant les numéros d’adressage devant chaque porte.
Dans la capitale du pays, les initiatives citoyennes fleurissent pour prendre en charge l’assainissement et le nettoyage dans les quartiers. Dans la mouvance de quartier 1, certains habitants tentent de s’organiser pour verdir la ville, la débarrasser de ses ordures et inciter leurs voisins à faire de même.
Neima Egueh