À l’initiative du ministère de l’Équipement et des Transports, l’organisation maritime internationale(OMI) et la a co-organisé mardi dernier avec la direction des affaires maritimes ont conjointement procédé mardi dernier  au  lancement d’un atelier sur la facilitation du trafic de maritime. Ces assises de trois jours,  qui ont été ouvertes par le directeur des affaires maritimes, Ali-Mirah Chehem Daoud, réunissent tous les acteurs concernés de la chaîne de transport maritime notamment les ports et les agences maritimes mais aussi certaines institutions de l’Etat tel que la douane et la police de l’immigration.

A noter que la facilitation du trafic maritime est institutionnalisée par la Convention de l’OMI plus connue sous son acronyme anglais de FAL Convention. Elle  a pour objectif de promouvoir le développement des  transports maritimes en réduisant la paperasserie, en simplifiant les formalités, les documents requis et les procédures liées à l’arrivée, au séjour et au départ des navires effectuant des voyages internationaux. Dans son intervention, le directeur des affaires maritimes a rappelé l’importance que revêt ce séminaire à un moment où nos ports affirment leur prédominance sur les concurrents de la région.

Par ailleurs, a-t-il dit, les statistiques montrent que les pays possédant une infrastructure FAL efficace ont de meilleurs chiffres concernant les importations et les exportations.

Djibouti a compris depuis fort longtemps, a-t-il poursuivi, l’handicap de la paperasserie, tout en ajoutant qu’une facilitation efficace du commerce peut aider à réduire les coûts du transport et ainsi mettre nos ports en position de leaders. 

C’est dans cette vision des choses que la chaîne de transport s’est dotée d’outils numériques avec la mise en place d’une structure et de mécanismes regroupant toute la communauté portuaire, a souligné Ali-Mirah Chehem Daoud qui s’est félicité de la forte participation et à remercier vivement les institutions présentes.