Sous la présidence du député Charmaké Moussa Arreh, les membres de la Commission des Finances, de l’Economie Générale et du Plan de l’Assemblée nationale ont poursuivi hier l’examen du projet de loi des finances n°89 de la 8ème Législature relatif au Budget rectificatif de l’Etat pour l’exercice 2020. Les travaux de cette commission ont été entamés jeudi dernier en présence du ministre du Budget, Abdoulkarim Aden Cher, qui représentait ainsi le gouvernement. Le ministre était accompagné des hauts responsables de son département.

Après avoir épuisé nombre de sujets se rapportant principalement à une thématique relative aux mesures budgétaires d’appui à la stratégie nationale de lutte contre la Covid 19, les membres de la Commission ont continué leur analyse des dispositions de la LFR qui viennent rectifier singulièrement, à cause de la pandémie, les planifications initiales de la LFI 2020.

La réunion d’hier a comporté les auditions des ministres suivants : à savoir la ministre des affaires sociales et des solidarités, Mouna Osman Aden, le ministre de la santé, Mohamed Warsama Dirieh, le ministre de l’intérieur, Moumin Ahmed Cheikh, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Dr Nabil Mohamed Ahmed, et le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Moustapha Mohamed Mahmoud.

Après avoir passé en revue les ressources et les moyens disponibles et nécessaires aux actions et stratégies publiques exécutés dans le cadre des attributions des différents ministères pour le raffermissement de l’économie nationale, la commission des finances a souligné le respect louable observé par le département du budget vis-à-vis du calendrier constitutionnel du dépôt de la LFR pour la première fois depuis l’avènement de la loi fondamentale de 1992.