Évaluer les systèmes de contrôle alimentaire est la première étape pour garantir la sécurité sanitaire des aliments. Une évaluation des systèmes de contrôle alimentaire dans la globalité permet d’identifier leurs forces et faiblesses afin de développer des plans stratégiques visant à rendre les aliments plus sûrs, à améliorer la santé publique et à être plus compétitif pour le commerce alimentaire.  À  cet effet  Djibouti a signé un accord. Djibouti entretient une relation de longue date avec la FAO qui est un leader de la promotion de la sécurité sanitaire des aliments à travers le monde.

Rappelons qu’en 2024, le gouvernement de Djibouti a signé un accord avec la FAO pour obtenir un soutien dans la mise en œuvre de l’outil d’évaluation des systèmes de contrôle alimentaire du pays. Dans la mise en œuvre de l’évaluation avec l’outil, il y a trois étapes principales dans le processus d’évaluation. Il est prévu la formation des points focaux, la collecte et examen de données et mission internationale de validation ainsi que la planification stratégique. Les principes fondamentaux du projet étant la qualité des données et preuves documentées l’engagement solide des points focaux tout au long du processus la confidentialité des résultats et aussi l’impartialité et l’indépendance des évaluations.

Les objectifs du projet entrevoient le processus qui aboutira à un plan d’action stratégique pour le renforcement du contrôle alimentaire visant à combler les lacunes, soutenu par un plan chiffré pour faciliter les investissements. Les avantages et valeurs ajoutées sont que le processus d’évaluation et la stratégie sont adaptés spécifiquement à Djibouti.

L’évaluation soutient et facilite une plus grande harmonisation aux directives et normes internationales. Il assure plus de commerce à travers l’Union Africaine et au-delà. Le renforcement de la collaboration et de la coordination entre les autorités compétentes chargées du contrôle alimentaire à Djibouti. Les avantages et valeurs ajoutées assurent des aliments plus sûrs. L’alimentation à Djibouti est fortement dominée par les produits importés. Un contrôle efficace de ces importations est donc essentiel pour protéger la santé et le bien-être des consommateurs et garantir que les produits alimentaires soient sains, de qualité loyale, présentés et étiquetés de façon correcte.

Cet atelier financé par l’Union européenne et dispensé par les experts éminents de la FAO, est le fruit d’une collaboration exemplaire entre divers départements ministériels et entités. Présidé par le ministre du commerce et du tourisme, M. Mohamed Warsama Dirieh, ce fait d’importance a regroupé le Directeur général de l’Agence Djiboutienne des Normes et de la qualité M. Awaleh Osman Djama, un parlementaire de l’assemblée nationale de l’alliance de la sécurité alimentaire et de la nutrition, des experts éminents de la FAO, des cadres des plusieurs département ministériels et des commerçants et importateurs du secteur privé.

Tout au début de l’atelier, l’expert et  instructeur du FAO  M. Saber Mansour a fait une présentation soignée au commencement et l’aboutissant de ce projet d’envergure de l’évaluation du système de contrôle des aliments et de sa mise en œuvre.

Dans son discours d’ouverture, le ministre du commerce et du tourisme M. Mohamed Warsama Dirieh a souhaité la bienvenue aux participants de cet atelier crucial pour la mise en œuvre de l’évaluation des systèmes de contrôle alimentaire. Le ministre du commerce a fait savoir que dans ce monde actuel perturbé par le changement  climatique et le dysfonctionnement de la chaîne alimentaire, la nécessité de garantir la sécurité sanitaire est plus présente que jamais.

Le ministre explique que Djibouti en tant qu’importateur net des produits alimentaires doit veiller scrupuleusement à sa sécurité sanitaire. Cette évaluation de notre système de contrôle alimentaire est décisive et sur lequel nous bâtirons ensemble un système de contrôle plus sûr et plus stable sur le plan alimentaire. Le ministre du commerce et du tourisme M. Mohamed Warsama Dirieh atteste que la République de Djibouti s’engage dans une démarche fondamentale et une première. Cette évaluation n’est pas une fin en soi mais c’est le point de départ élaboré pour une stratégie robuste destiné à améliorer d’une manière significative la sécurité des produits alimentaires consommés de notre pays, a-t-il défini. Cette ébauche est d’une importance capitale a-t-il énoncé.

Le ministre du commerce affirme que l’objectif de cet atelier consiste à rénover avec l’outil et la formation promulgué par l’OMS et la FAO aux points focaux et il souscrit la garantie d’une collecte et examen de données et mission internationale de validation. Pour finir, le ministre du commerce a mentionné que l’engagement et l’expertise des participants sont essentiels pour garantir l’intégrité et la précision de notre plan d’action stratégique. Le ministre a demandé instamment aux adhérents de cet atelier d’identifier les lacunes de notre système actuel et de définir un plan d’action nécessaire pour renforcer notre gouvernance en matière et sécurité alimentaire de la République de Djibouti.

Le Directeur général de l’Agence Djiboutienne des Normes et de la qualité, M. Awaleh Osman Djama a en premier lieu exprimé sa reconnaissance aux partenaires de ce projet en l’occurrence la FAO et l’Union européenne pour leur appui constant. Il a également remercié le ministre du commerce pour son soutien régulier ainsi qu’aux participants qui ont rejoint l’atelier de formation. Pour sa part, le Directeur général de l’Agence Djiboutienne des Normes et de la qualité (ADN),  M. Awaleh Osman Djama a indiqué que ce projet permettra d’harmoniser l’utilisation du manuel concrétisé par l’OMS et la FAO et que la décision finale incombe à la partie Djiboutienne et selon le besoin émis par l’ensemble d’intervenants Djiboutiens à voire l’autorité compétente et le secteur privé. Le Directeur général de l’ADN a argumenté que cette manière d’agir instaurera un état d’esprit qui porte  à se fier aux êtres pays dans les actions d’échange en termes de commerce et le commerce intra-africain. Grâce à cette stratégie d’évaluation  du système de contrôle des aliments pour notre pays, notre pays sera traité avec respect par les autres pays qui ont eux aussi opter pour cette ensemble d’actions menées pour des aliments plus sûrs pour une meilleure santé et une économie plus forte a argumenté le D-G de l’agence Djiboutienne des normes et de la qualité.

Dans son intervention, le député de l’assemblée nationale et vice-président  de l’alliance de la sécurité alimentaire et de la nutrition, Miguil Hassan Farah s’est dit favorable de la stratégie d’évaluation des systèmes de contrôle alimentaire qui vise à rendre les aliments que nous consommons. Le député réitère ses remerciements à tous les membres du personnel d’encadrement et agents des différents départements ministériels et aux commerçants et importantes ainsi les experts du FAO et de l’OMS et l’Union européenne et à tous les services affectés à cette tâche précise qu’est l’évaluation des systèmes de contrôle alimentaire. L’honorable député a encouragé par ses paroles les participants à cet atelier. Le parlementaire Miguil Hassan Farah,  a exhorté à faire de leur mieux pour que ce processus aboutisse au renforcement du contrôle alimentaire qui garantira des aliments sûrs pour notre population et rendra meilleur la santé publique.                                                                                                                                                        

Djibril Abdi Ali