Les travaux d’un atelier de formation de cinq jours sur l’évaluation des dommages, pertes et besoins après une catastrophe ont débuté hier au palais du peuple. Organisées par le secrétariat exécutif en charge de la gestion des risques et des catastrophes du ministère de l’Intérieur en partenariat avec l’IGAD, l’Union européenne(UE) et la Banque mondiale (BM), ces assises visent à  outiller les acteurs nationaux impliqués dans la gestion des crises, en vue de mener des actions rapides d’évaluation post catastrophe.

Les catastrophes naturelles causées par les changements climatiques, que connaît la République de Djibouti ces dernières années, comme le cyclone Sagar qui s’était abattu à Djibouti les 19 et  20 mai 2018, constituent des défis majeurs auxquels notre gouvernement doit faire face pour réduire leurs impacts sur la population et l’économie du pays.

C’est du moins le sens des travaux de la formation de cinq  jours qui ont démarré hier au palais du peuple. Et ce sur l’initiative du  secrétariat exécutif en charge de la gestion des risques et des catastrophes du ministère de l’Intérieur qui jouit du soutien de l’IGAD, l’Union européenne (UE) et la Banque mondiale (BM). Il s’agit pour ses instigateurs et leurs partenaires d’outiller par ce biais les cadres nationaux dans l’évaluation des dommages, des pertes et des besoins après une catastrophe.

Présidée par le secrétaire exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes Ahmed Mohamed Madar, la cérémonie inaugurale de cet atelier de formation a réuni sur place l’édile de la capitale, Fatouma Awaleh Osman, le chef de la délégation de l’UE à Djibouti, Adam Kulach, le représentant du secrétaire exécutif de l’IGAD,  Mohamed Moussa, le préfet de la ville de Djibouti,  Osman Bileh Guireh, le directeur du Centre des Prévisions et d’Applications du Climat de l’IGAD, Guleid Artan, le directeur général de l’agence nationale de la météorologie(ANM), Mohamed Ismaïl Nour, le conseiller technique auprès du ministre de l’Intérieur Abdourahman Chamsan, un délégué du PNUD, Artan Saïd Mohamed, des responsables de différents départements ministériels concernés,  et un bon nombre d’invités.

Lors de leurs interventions, l’ambassadeur Adam Kulach et le représentant du secrétaire exécutif de l’IGAD, Mohamed Moussa, ont tour à tour mis l’accent sur les effets grandissants du changement climatique, qui contribuent à augmenter les risques des catastrophes et ont réitérer leurs engagement à l’appui des acteurs nationaux dans ce domaine. 

De son côté, le secrétaire exécutif de la gestion des risques et des catastrophes, Ahmed Mohamed Madar, qui s’est exprimé au nom de son ministre de tutelle en mission à l’étranger, a indiqué que les catastrophes constituent des obstacles de taille qui freinent le développement socio-économique de notre pays.  sont une préoccupation majeure de notre gouvernement.

«Conscient de l’importance de protéger ses efforts de développement actuel et futur en vue de l’émergence de la  vision Djibouti 2035, notre gouvernement considère la réduction des risques de catastrophes comme une préoccupation majeure», a-t-il ajouté.

La tenue de cette formation répond selon Ahmed Mohamed Madar, à un double impératif qui consiste à présenter aux participants la méthodologie d’évaluation des pertes et des dommages d’une part, et d’autre part à identifier les besoins pour le relèvement post-catastrophe. Il a donc exhorté les participants à faire preuve d’assiduité et de participation active. Car ils sont appelés à former les rangs du comité d’experts nationaux en vue de mener rapidement une évaluation des dommages, des pertes et des besoins après une catastrophe.

Rachid Bayleh