La lutte contre une épidémie implique une démarche de solidarité et de responsabilité. Les enjeux dépassent largement le problème strictement médical. Ils nécessitent de la part des responsables politiques et des acteurs sanitaires et sociaux une préoccupation constante du vécu des personnes atteintes et des conséquences de la maladie sur les individus et sur leur entourage.
C’est dans ce sens que la direction des CDC, en collaboration avec les conseils communautaires des centres, a lancé une campagne de sensibilisation sur la prévention de l’épidémie de Chikungunya dans les différents centres de développement communautaire de la capitale.
Assistés par les médecins des centres hospitaliers de proximité, les responsables des CDC ont profité de l’occasion pour mettre la lumière sur les éventuelles formes de prévention et dicter aux participants le plan de travail mis en place pour lutter contre cette épidémie.
Pour rappel, le Chikungunya est une maladie virale transmise par le moustique.
Elle peut passer inaperçue ou se manifeste en moyenne 4 à 7 jours après la piqûre infectante, par l’apparition soudaine d’une fièvre élevée (supérieure à 38.5°C) associée à des maux de tête ainsi qu’à d’importantes douleurs musculaires et articulaires touchant les extrémités des membres.
Le meilleur moyen de lutter contre la transmission du Chikungunya est de se protéger individuellement contre les piqûres de moustique et de ralentir leur reproduction en détruisant les gîtes larvaires les plus évidents.