La République de Djibouti, à travers son département chargé de l’Environnement et du Développement Durable, a procédé jeudi dernier au lancement du Projet d’élaboration du premier Rapport biennal Actualisé (BUR1). Lequel a pour objectif de mettre à jour les informations sur les circonstances en faisant l’inventaire des émissions à effet de serre à Djibouti.

Le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable a procédé jeudi dernier, au palais du peuple, au lancement du projet d’élaboration du Premier Rapport Biennal Actualisé (BUR 1) sur le changement climatique. Lequel s’inscrit dans le cadre  de la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique.  Elle puise sa source de fait  dans l’une des trois conventions de Rio adoptées en cours du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 et s’adjoint avec le  protocole mettant  en place des objectifs légalement contraignants et des délais pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés. Mais pas seulement, les pays industrialisés.

Face à l’urgence du Changement climatique, les pays signataires de la convention s’engagent à réduire l’émission du gaz à effet de serre. Et les pays en développement ne sont  pas en reste et sont obligés de fournir eux aussi  des efforts qui doivent précisément  soumettre des rapports biennaux actualisés (BUR 1) contenant des mises à jour des inventaires nationaux des gaz à effet de serre ainsi que des informations sur les mesures d’atténuation, les besoins et le soutien reçu par le pays.

C’est toute la portée de la tenue de l’atelier qui s’est ouverte jeudi dernier au palais du peuple au cours de laquelle le département chargé de la question de l’Environnement et du Développement Durable a procédé officiellement le lancement du projet d’élaboration du Premier Rapport Biennal Actualisé (BUR1) Djiboutien.

« L’objectif principal du projet que nous lançons aujourd’hui c’est d’aider la République de Djibouti à préparer et  soumettre son premier rapport biennal actualisé à la Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique et ce conformément à la décision 2 / CP.17 paragraphes 39-44. » a d’emblée  précisé le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement Durable, Dini Abdallah Omar, lors de cet atelier du lancement.

En poursuivant son mot, le secrétaire général du MEDD a voulu illustrer  devant les membres  hétéroclites que compose  le comité Environnement, l’objectif premier qui tend à actualiser les informations sur les circonstances exactes.

« Le premier rapport biennal actualisé (BUR 1) de Djibouti mettra à jour les informations sur les circonstances nationales, les inventaires de gaz à effet de serre, les mesures d’atténuation du changement climatique, ainsi que l’identification des contraintes, des lacunes, des besoins financiers, du transfert de technologie et du renforcement des capacités.»  a-t-il indiqué.

Ce rapport se traduira également par des dispositions appropriées en matière de mesure, de notification et de vérification au niveau national.

« Ainsi, la mise en œuvre de ce projet BUR 1 permettra d’apporter des éléments de réponses adéquates à la décision 2/CP.17.

Les activités du projet qui nous réunit aujourd’hui et qui vous seront présentées dans quelques instants, s’articulent autour de l’inventaire des émissions des gaz à effet de serre (GES) dans des secteurs cibles et de l’analyse d’atténuation des émissions des GES dans les secteurs les plus émetteurs » a-t-il poursuivi

Sans omettre de mentionner qu’au cours de l’élaboration de ce projet « des activités de renforcement des capacités et de sensibilisation des principaux acteurs dans le domaine du changement climatique seront également menés au cours du processus d’élaboration du BUR 1. »

ET d’exhorter à tous les membres du comité, de prendre à cœur les travaux de ce projet « La réussite d’un tel exercice ne peut être possible qu’avec des données de qualité. C’est la tâche de la collecte des données qui constitue le principal défi à relever dans l’élaboration de ce document d’une grande importance. Ce défi ne pourra être relevé qu’avec la contribution effective de chacun de vous. »

Le directeur de l’environnement et du développement Durable Idriss Nour Ismael  s’est ensuite échiné à brosser le contexte environnemental de notre pays.  Avant  d’éclairer aux membres de ce comité les contours de ce projet phare et essentiel pour le pays.

Rappelant au passage que le lancement de ce projet (BUR1) s’est déroulé en présence du Secrétaire général du MEDD, M. Dini Abdallah Omar, le Directeur de l’Environnement et du Développement Durable, M. Idriss Nour Ismael, les membres du comité Environnement, les experts du Cabinet ENDA Energie, ainsi que de nombreux cadres du MEDD.

Sadik Ahmed