Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Dr Nabil Mohamed Ahmed, a accueilli dans son cabinet l’administratrice du programme de coopération technique de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), Adeline Djeutie.

La rencontre s’est déroulée en présence du directeur général du Centre d’Etudes et de Recherches de Djibouti, Dr Jalludin Mohamed, de l’assistant de l’officier national et directrice des affaires juridiques auprès du ministère des affaires étrangères, Marie Natalis, du directeur de l’Institut des Sciences de la Terre, Dr Mohamed Osman Awaleh, et du point focal du programme de coopération technique du ministère de la Santé et ingénieur biomédical, Mohamed Hassan Farah.

Pour rappel, l’AIEA, conformément à son mandat «l’atome pour la paix et le développement », aide les pays dans leurs efforts visant à atteindre les 17 objectifs de développement durable (ODD) définis dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’ONU. Notamment, l’accès à l’information, la lutte contre les maladies émergentes ainsi que les vecteurs, la sureté et la sécurité alimentaire, la formation à la science et les techniques d’utilisation pacifiques du nucléaire.

Depuis l’adhésion de la république de Djibouti à l’AIEA lors de la 58ème session ordinaire de la conférence générale en 2015, les laboratoires spécialisés ont bénéficié de l’acquisition d’équipements respectant l’état de l’art dans la détection et la quantification des rayonnements ionisants ainsi que la formation du personnel en sciences et technologies nucléaires.

Cette a permis de discuter de la mise en œuvre de projets de coopération technique qui incluent : la formation des formateurs sur les techniques et applications pacifiques nucléaires, la mise en place d’une bibliothèque numérique et d’un système d’information du nucléaire, le développement d’un plan de ressources humaines dans les techniques nucléaires, l’évaluation des ressources naturelles utilisant des techniques nucléaires (spectrométrie gamma, isotopie de l’oxygène et de l’hydrogène, radon-mètrie.) Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a mis l’accent sur la nécessité d’accompagner la volonté nationale pour la création d’un observatoire régional des changements climatiques. La représentante de l’AIEA a réitéré son soutien pour l’accompagnement dans la structuration juridique et institutionnelle de l’IGAD, de l’observatoire régional de l’environnement et du changement climatique.