Le ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, Moustapha Mohamed Mahamoud, a lancé hier, au palais du peuple, les travaux d’un atelier de réflexion sur la politique nationale d’éducation au développement durable. Les travaux de cette rencontre doivent s’achever aujourd’hui, mercredi 26 juin 2019.
Plusieurs membres du gouvernement, dont notamment, les ministres du travail, de la santé et de l’environnement, MM. Isman Ibrahim Robleh, Mohamed Warsama Dirieh et Mohamed Abdoulkader Moussa, mais aussi les représentantes du PNUD et de l’UNICEF, Mmes Barbara Manzi et Djanabou Mahondé, ont pris part au lancement des travaux de l’atelier qui a regroupé les cadres de plus de onze ministères particulièrement concernés par les problématiques de l’environnement et du développement durable à Djibouti.
Dans un mot d’ouverture, le ministre Moustapha Mohamed Mahamoud a d’abord rendu hommage à Mme Saba Bokhari, experte du bureau régional de l’UNESCO à Nairobi, qui anime les débats et les réflexions dans l’élaboration de la future politique nationale d’éducation au développement durable. Puis, il a dressé le constat amer des défis liés au « changement climatique, de la dégradation de l’environnement, de la détérioration de l’écosystème » qui appellent à une action urgente pour sauver la planète. Il a saisi l’occasion pour rappeler les engagements et la stratégie du gouvernement pour promouvoir le développement durable.
M. Moustapha Mohamed Mahamoud a insisté sur l’objectif de cette rencontre qui consiste à élaborer une compréhension commune de la problématique de l’éducation au développement durable et de conscientiser les jeunes générations et plus généralement la population aux nombreux défis sociaux, économiques et environnementaux auxquels nous sommes confrontés.
Les ministres du Travail et de l’Environnement ont partagé l’appel du cœur de leur collègue de l’Education nationale pour prendre à bras le corps la problématique de l’éducation au développement durable qui est l’affaire de tous !
De leur côté, le secrétaire général de la commission nationale de l’UNESCO, Mohamed Moussa Yabeh, et l’experte du bureau régional de l’UNESCO ont longuement insisté sur les impératifs de la préservation de l’environnement pour laisser à nos enfants une planète saine où ils pourront vivre décemment.
…Réseau des Ecoles Associées à l’UNESCO. Pour rappel, le secrétaire général du MENFOP, Mohamed Abdallah Mahyoub, avait lancé dimanche dernier les travaux d’un atelier sur le réseau des Ecoles Associés à l’UNESCO en présence du secrétaire général de la commission nationale de l’UNESCO, Mohamed Moussa Yabeh, et les hauts cadres du MENFOP. De nombreux directeurs d’écoles, des enseignants, des représentants d’organisations de la société civile, mais aussi des cadres d’autres ministères avaient également participé à cette réflexion animée par une experte du bureau régional de l’UNESCO à Nairobi.
M. Mohamed Abdallah Mahyoub avait mis l’accent sur l’importance du réseau des écoles associées à l’Unesco qui milite pour la défense et la promotion de valeurs et de principes humains supérieurs comme la paix, la cohésion et la tolérance.
Des valeurs cardinales qui sont inscrites dans l’ADN des djiboutiens car « la paix est le préalable à tout développement durable et tout progrès humain » a-t-il encore répété.
C’est justement le propos du réseau des écoles associées à l’Unesco qui vise à
« faire adhérer nos établissements scolaires, dans un premier temps, à un réseau mondial d’établissements scolaires engagés pour contribuer à la réalisation des objectifs de l’UNESCO», selon le Secrétaire général de la commission nationale de l’UNESCO, Mohamed Moussa Yabeh, qui a encore expliqué que ces établissements élaborent et mettent en œuvre des projets d’établissements en lien avec les valeurs prônées par l’UNESCO comme la paix, l’éradication de la pauvreté, le développement durable et le dialogue interculturel à travers l’éducation, les sciences, la communication et l’information.
Des avis partagés par l’experte du bureau régional de l’UNESCO Mme Saba Bokhari, qui a évoqué les engagements des écoles appartenant au réseau associé à l’Unesco, comme la mise en œuvre de projets éducatifs et sociaux axés sur un ou plusieurs des 4 grandes thèmes principaux de l’Unesco, comme les droits de l’homme, la durabilité environnementale, et l’apprentissage interculturel et la diversité, entre autres.
Après les interventions officielles, les experts et les participants ont eu des échanges riches et animés sur la feuille de route à suivre pour les écoles djiboutiennes qui seront appelées à adhérer au réseau des écoles associées à l’UNESCO.
Les travaux des deux ateliers aboutiront à la mise en place d’une stratégie nationale et une feuille de route qui va poser les jalons de cet important chantier national.
MAS