Dans l’intérêt de la nation

Au-devant de la scène, le chef de l’Etat, en honorable capitaine, guide le bateau.

Avec cette dernière décision du président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, de créer par décret N°2020-68/PR/2020 du

31 mars 2020 un Fonds d’Urgence et de Solidarité COVID-19, le premier magistrat a vu juste car il était temps de penser aux couches vulnérables, sans revenu sûr, et de les prendre en charge au niveau de l’Etat. Noble initiative. Un signe fort.

Tout fin politique, de quel bord qu’il soit, comprendra l’urgence du moment : l’heure n’est pas à la division, aux allégations mensongères contre l’action gouvernementale pour servir des entités obscures et malsaines… Non, tout homme, politique soit-il, doit savoir que quand il s’agit de sauver le pays, sauver celles et ceux qui y vivent, sauver sa mère patrie, Djibouti, ses semblables… Sauver celles et ceux qu’on aime, c’est-à-dire le peuple, pour qui on agit aux fins de bien-être et de convivialité, pour qui on jure fidélité.

Comment alors dans ces circonstances peut-on tolérer des allégations hautement mensongères, voire criminelles. Oui criminelles, puisqu’elles tendent à dérouter les gens du bon sens, du vrai chemin. Celui de se prémunir, en exécutant à la lettre la consigne de confinement salutaire décrétée contre ce mal qui affaiblit et détruit bien de pays ayant bien plus de moyens que nous. Ce mal que ces opposants du dimanche, ces pseudo-démocrates et défendeurs des droits de l’ombre, ces prophètes de malheur pensent en tirer profit à des fins politiciennes, en semant la zizanie et en intoxiquant les gens avec des insinuations insidieuses. Ceci sans égard à l’intérêt public et au devenir du pays. Sans égard à la protection de nos concitoyennes et concitoyens face à la menace COVID-19.

Que dire alors à ces opportunistes malfamés et en mal d’existence qui, tirant profit de la liberté fondamentale que l’Etat leur accorde, dénigrent les actions entreprises par le gouvernement pour contrer ce mal du siècle et atténuer ses effets néfastes sur notre pays et qui  empoisonnent les esprits avec des on-dit et des hypothèses, thèses et antithèses ?…

Tout simplement : pas besoin d’intox, ce n’est pas le moment, la menace est bien là, réelle, et elle nous guette tous, sans exception. L’heure est à la solidarité, à l’union, à l’entraide. Toutes tendances confondues, il est de notre devoir d’accompagner et de prêter main forte aux actions entreprises par les autorités pour mener front commun contre ce redoutable coronavirus. Tous derrière notre Président !

FAHIM