Le mois de septembre est toujours synonyme de rentrée : qu’elle soit scolaire, politique ou sociale.

Cette année, en attendant la rentrée scolaire prévue pour la semaine prochaine et la rentrée politique qui va suivre, le ministère du travail, chargé de la formalisation et de la protection sociale a fait hier sa rentrée sociale. Une rentrée qui survient cette année comme l’a bien rappelé le ministre Isman Ibrahim Robleh, dans un contexte encore cratérisé par la persistance de la pandémie de la covid 19 qui a eu pour conséquence depuis le début de cette crise sanitaire le ralentissement des activités de l’emploi. Malgré les difficultés liées à ce mauvais contexte, le gouvernement a pris le taureau par les cornes en repensant notre modèle social du post crise.

Dans ce sens diverses initiatives pour l’emploi ont été prises comme par exemple l’organisation du forum de l’emploi organisé en février dernier par dudit ministère. Cet évènement qui fut unique en son genre a réuni sur un même lieu les employeurs du secteur public et du secteur privé mais aussi les demandeurs d’emploi. Ce fut des discussions franches et fructueuses qui ont permis de réfléchir sur les voies et moyens de lutter contre le chômage, ce fléau qu’il faut combattre par tous les moyens. Il faut rappeler que lors du lancement de ce forum, le Président de la République M.Ismail Omar Guelleh qui a prononcé une importante allocution, avait déclaré que son engagement premier « a été la lutte contre le chômage et singulièrement celui de nos plus jeunes compatriotes, homme comme femme. La lutte contre le chômage est l’essence de toute action politique animée par le sens de la responsabilité » .

Durant cette foire de l’emploi plus de 9000 jeunes demandeurs d’emploi qui s’étaient inscrits sur la plateforme en ligne mise en place par l’ANEFIP, ont pu obtenir une possibilité d’entretien et une première opportunité d’emploi. Cette plateforme a donné des résultats encourageants avec 3317 recrutements effectués sur les 5000 emplois attendus selon les précisions du ministre du travail.

Dans le cadre de la vision Djibouti 2035, le gouvernement a mis au centre de sa politique la lutte contre le chômage et la création d’emploi en vue de juguler les effets du chômage des jeunes.

Il n’est de richesse que d’hommes et la principale richesse de Djibouti est ses ressources humaines raison pour laquelle l’Etat ne lésine pas sur les moyens afin de former le maximum de jeunes.

La dynamique de l’emploi s’accroit de plus en plus, l’objectif est de ne laisser personne sur le bord de la route.

KENEDID