En présentant la candidature de son ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, à la présidence de la Commission de l’Union africaine, la République de Djibouti ne défend pas seulement une cause nationale. Elle propose également un leader unificateur pour l’ensemble du continent. L’enjeu dépasse les frontières djiboutiennes : il s’agit de l’avenir d’une Afrique en quête de stabilité, de développement et de coopération régionale renforcée.

En tant que ministre des Affaires étrangères depuis près de deux décennies, le candidat djiboutien incarne la diplomatie djiboutienne.

Polyglotte maîtrisant trois des langues officielles de l’UA – le français, l’anglais et l’arabe – en plus de ses langues nationales, il est l’un des rares diplomates africains à allier une parfaite compréhension des enjeux locaux à une expertise internationale reconnue. Ce bagage linguistique et culturel constitue un atout inestimable pour diriger une institution aussi diversifiée que l’Union africaine.

Mais au-delà de ses compétences linguistiques, c’est son parcours diplomatique qui inspire respect et confiance. Sous sa direction, Djibouti a su se positionner comme un acteur clé de la stabilité de la Corne de l’Afrique, dans une région souvent marquée par des conflits et des tensions. Il a œuvré sans relâche pour le renforcement des relations avec les États voisins, tout en promouvant les valeurs de paix et de coopération. Son rôle dans la résolution des crises régionales, que ce soit en Somalie, au Soudan ou en Éthiopie, témoigne de son engagement pour une Afrique résiliente et solidaire.

La candidature du chef de la diplomatie djiboutienne s’inscrit dans une vision ambitieuse pour l’Afrique. Conscient des défis économiques, sociaux et sécuritaires auxquels le continent est confronté, il prône une Union africaine plus forte, plus indépendante et plus proactive. Il souhaite renforcer la capacité de l’UA à répondre aux crises africaines avec des solutions africaines. Sous sa présidence, la Commission de l’Union africaine pourrait approfondir ses partenariats économiques, tout en protégeant les intérêts du continent dans un monde en pleine mutation géopolitique.

Djibouti, avec son engagement farouche en faveur de l’intégration régionale, propose donc à l’Afrique un dirigeant qui connaît parfaitement ses enjeux. L’élection de Mahmoud Ali Youssouf marquerait assurément une victoire non seulement pour Djibouti, mais pour l’ensemble du continent. C’est un homme de dialogue et de compromis, capable de bâtir des ponts là où d’autres érigent des murs.

Face à un contexte international de plus en plus complexe et à des défis internes croissants, l’Afrique a besoin d’un président de la Commission de l’Union africaine qui incarne à la fois la stabilité, la compétence et l’ambition collective. C’est justement ce qu’offre la République de Djibouti.

Soutenir une telle candidature, c’est soutenir une Afrique plus forte, unie et rayonnante sur la scène internationale.