Dans une démocratie, le principe est d’abord et avant tout de sauvegarder le pays, la République, de tout trouble ou méfait, susceptible de porter atteinte ou de déshonorer les institutions de l’Etat et celles et ceux qui y exercent. Dans une démocratie, c’est aussi garantir la paix et la sécurité afin que les citoyens et celles et ceux qui y vivent puissent circuler, de jour et de nuit, en toute sérénité, dans le respect des lois qui régissent le pays…

Et qui dit démocratie dit d’abord Etat de droit. Oui, ETAT DE DROIT où il ne peut être permis d’enfreindre la loi. Même dans l’exercice politique.

Dans une démocratie donc, nul n’est au-dessus de la Loi. En effet, personne, quelle qu’elle soit, ne peut se permettre, individuellement ou au nom d’un groupe donné, de se méprendre au point de se croire exemptée ou intouchable et agir dans l’illégalité absolue. Sans, en conséquence, être poursuivie en justice pour flagrant délit.

A l’image de ce groupuscule appelé RADDE, qui n’est en vérité qu’une organisation tribale prônant la haine, le désordre et l’anarchie. Un consortium de vautours qui, au vu et au su de tous, ordonne à ses ouailles d’usurper les fonctions d’agents et de soldats du corps des métiers sécuritaires et de se pavaner en public. Impunément, croit-on. Esprit de politicard, car un homme politique digne de ce nom n’oserait se mesurer à la Loi. Sans en subir les conséquences. On ne peut permettre à certains de porter ces tenues pour de sales besognes, se faisant passer pour des agents ou soldats du corps des métiers sécuritaires.

Dans une démocratie, c’est simple : le port illégal de la tenue des forces de Défense et de  Sécurité ou l’usage illégal de tenue et d’insigne est puni par la loi.

Dans notre pays, ce délit est passible d’un an d’emprisonnement et de 200 000 FD d’amende, selon le Code pénal en ses articles 217, 218 et 219.

Alors pourquoi faire du Tintamarre pour un fait divers digne de « la rubrique des chiens écrasés ». Car : NUL N’EST CENSE IGNORER LA LOI ET NUL N’EST AU-DESSUS DE LA LOI !

ABOU HASSAN