Demain, vendredi, l’histoire s’écrira à Addis-Abeba, au siège de l’Union africaine, à l’occasion du débat Mjadala Afrika où les trois candidats à la présidence de la Commission de l’Union africaine présenteront leur vision pour l’avenir du continent. Parmi eux, bien sûr, le chef de la diplomatie djiboutienne, Mahmoud Ali Youssouf qui, à 58 ans, représente une génération de leaders pragmatiques, déterminées à faire face aux défis d’une Afrique en quête de stabilité, de prospérité et de reconnaissance internationale.
Face au Kenyan Raila Odinga, 79 ans, symbole d’une époque révolue, et au Malgache Richard Randriamandrato, 65 ans, encore peu éprouvé sur la scène continentale, le candidat djiboutien apparait plus que jamais comme une option crédible. Il offre une candidature solide, appuyée par une expérience diplomatique de près de deux décennies. Sous la conduite éclairée du président Ismail Omar Guelleh, Djibouti est devenu un hub stratégique dans la Corne de l’Afrique, jouant un rôle de premier plan dans les initiatives de paix, les partenariats économiques et la gestion des crises régionales.
Inamovible chef de la diplomatie, Mahmoud Ali Youssouf a vécu aux premières loges cette montée de notre pays sur la scène géopolitique internationale ces vingt dernières années. Outre des capacités certaines à bâtir des ponts entre les nations, il incarne une vision de coopération panafricaine, qui place les besoins des Africains au cœur des priorités de l’organisation continentale, qu’il s’agisse de la sécurité alimentaire, de la transition énergétique ou de la transformation numérique. À l’heure où l’Union africaine cherche à s’affirmer comme acteur de premier plan sur la scène mondiale, son aptitude à concilier ambitions globales et réalités locales constitue un atout inestimable.
Dans un contexte où l’Afrique fait face à des défis complexes – effets du changement climatique, conflits armés, inégalités socio-économiques – le candidat djiboutien propose une vision audacieuse mais réaliste. Guidé par l’agenda 2063 de l’Union africaine, il prône une meilleure intégration des infrastructures, un soutien accru à l’éducation et à l’innovation technologique, ainsi qu’une autonomie accrue dans la gestion des ressources continentales. Ces priorités résonnent avec les aspirations de millions d’Africains.
Le candidat djiboutien est également un homme d’écoute et de dialogue, deux vertus cardinales de la diplomatie, qui lui seront d’une grande utilité pour renforcer l’unité au sein d’une organisation panafricaine parfois freinée dans son élan par des mésententes entre ses membres. Son expérience des négociations complexes et son engagement indéfectible pour le multilatéralisme sont autant de garanties d’une présidence constructive, rassembleuse.
Ce vendredi donc, même si un débat ne saurait sceller à lui seul l’issue d’une élection, le Mjadala Afrika, retransmis par les télévisions nationales d’Afrique, est une opportunité pour tous les Africains de comprendre les enjeux et de soutenir le candidat qui représente le mieux leurs aspirations. En février, les pays membres de l’Union africaine devront choisir non seulement un candidat, mais un cap pour l’avenir. Et ce cap, c’est celui d’un futur pour une Afrique forte, stable et dont la voix est entendue.
Membre de l’organisation panafricaine dès sa naissance, la République de Djibouti a toujours démontré son attachement indéfectible aux valeurs chères aux peuples africains et à leur quête collective d’un développement durable et inclusif. C’est ce même attachement qui se reflète dans la présentation du candidat Mahmoud Ali Youssouf, offert au continent comme le meilleur candidat pour conduire la Commission de l’Union africaine.