Suite à l’article paru dans le journal La Nation, édition n°89 du mercredi 6 mai 2020, portant sur l’invasion du criquet pèlerin, le ministère de l’agriculture apporte les éléments de clarification suivants.

La pullulation acridienne qui figure dans la page 5 du journal date de janvier 2020.

Après l’invasion acridienne de la période de janvier 2020, qui s’est généralisée dans la région de l’Afrique de l’Est, le ministère avait aussitôt entrepris une enquête exhaustive sur l’ensemble du territoire qui a débouché sur le lancement d’un appel à la communauté internationale dès le début du mois de février 2020.

Ainsi, la communauté internationale a répondu favorablement en octroyant à la république de Djibouti un appui financier et technique sous la forme de projets ; il s’agit des projets suivants :

1. Programme de coopération technique et projet d’aide d’urgence de la mise en œuvre parv la FAO : 3, 5 millions $

2. Projet Criquet Pèlerin de la Banque Mondiale d’un montant de : 6 000 000 $

3. Projet CERC d’aide d’urgence de la Banque Mondiale : 600 000 $

4. Projet d’urgence d’assistance alimentaire financé par le Japon mise en œuvre par le PAM d’un montant de 800 000 $

Tous ces projets vont démarrer très prochainement.

Concernant la situation actuelle, nous avons entrepris une autre enquête fin mars 2020 sur l’ensemble du pays qui a signalé que la situation acridienne est calme. Il y a quelques criquets solitaires et sauteriaux qui ne sont pas nuisibles ni pour les agriculteurs, ni pour les éleveurs. Le bulletin mensuel d’avril 2020 sur le criquet pèlerin élaboré par la Fao corrobore cette affirmation.

Par ailleurs, nous disposons d’une unité de lutte antiacridienne, composée de techniciens professionnels, qui assure une surveillance mensuelle et in-situ sur l’ensemble du territoire.

Un rapport d’activité, produit à cet effet, se fonde sur les crières suivants :

1. Mesure de la superficie infestée

2. Présence de cadavres

3. Présence de mues perchées sur les branches des végétaux

4. Forme des morsures pour mesurer l’impact

5. Présence des faciès asséchés

Le directeur de l’Agriculture et des forêts

Mouktar Mahamoud Waberi

(Sceau & Signature)