
Le secrétaire général du ministère de l’agriculture, de l’eau, de l’élevage, de la pêche et des ressources halieutiques, Ibrahim Elmi Mohamed, a présidé lundi au Sheraton la cérémonie inaugurale d’un atelier de trois jours au cours duquel il sera question de valider un protocole de suivi et d’évaluation du secteur eau, hygiène et assainissement à Djibouti. L’événement a réuni sur place la représentante résidente de l’Unicef, Djanabou Mahonde, la directrice du département de l’hydraulique rurale du MAEPE-RH, Souad Souleiman Ahmed, les représentants des partenaires au développement dont la CEE, les organisations onusiennes et les institutions publiques ainsi que des élus régionaux.

Organisé par MAEPE-RH, en collaboration avec l’Unicef et l’USAID, cet atelier est animé par des consultants internationaux du cabinet ‘‘Cosinus Conseil’’ dépêchés à Djibouti par l’Unicef. Assurer le bien-être des familles, des enfants et surtout des communautés du milieu rural du pays en améliorant non seulement leurs accès à une eau potable, mais aussi en leur permettant de bénéficier des infrastructures améliorées d’assainissement et des bonnes pratiques d’hygiène est une priorité pour notre gouvernement qui, avec l’aide de ses partenaires au développement, cherche à mettre en place un système qui lui permettrait d’assurer une gestion opérationnelle et efficace du secteur eau et assainissement.
Les travaux de ces assises de trois jours, qui ont débuté lundi au Sheraton, consistaient justement à valider un protocole national qui permettrait au département de l’hydraulique rurale du ministère de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’eau et des ressources halieutiques, de suivre et d’évaluer le secteur eau, hygiène et assainissement à Djibouti.
Après un mot de bienvenue, la représentante de l’Unicef, Djanabou Mahonde, a indiqué que son organisation soutient depuis plusieurs années les efforts déployés par le gouvernement djiboutien dans le secteur eau, hygiène et assainissement au profit des communautés, des familles et des enfants. «En vue de répondre au souci des autorités publiques et des acteurs du secteur à disposer des informations probantes en temps de réel sur les progrès réalisés et les résultats atteints, nous nous sommes accordés, en partenariat avec la direction de l’hydraulique rurale, sur la mise en place d’un système de suivi évaluation pour le secteur eau-assainissement et hygiène en milieu rural», a-t-elle souligné. Selon la responsable onusienne, ce dispositif de suivi et évaluation permettra de collecter, de traiter et de diffuser des informations auprès d’un ensemble d’acteurs afin d’aider à la prise de décision et de capitaliser les investissements.
De son côté, le secrétaire général du MAEPE-RH, Ibrahim Elmi Mohamed, a mis l’accent sur les différentes activités, menées dans le cadre du développement du secteur, qui ont permis d’atteindre des succès appréciables, en particulier dans le domaine des réalisations des ouvrages.
«Mais malheureusement le secteur continue de souffrir de l’insuffisance de la fiabilité des données pour définir le cadre de mesure de la performance des indicateurs du secteur en milieu rural et se présentent en obstacle majeure au développement durable», a-t-il rappelé.
Selon lui, le développement durable du secteur consiste à assurer une meilleure maîtrise des eaux de surfaces et souterraines. «Pour ce faire, une application rigoureuse des mesures de gestion et de planification doit être mise en place», a-t-il déclaré.
En effet, à l’issue de ces trois jours d’atelier, les participants vont élaborer des recommandations en vue d’améliorer le document national de suivi et d’évaluation du secteur eau, hygiène et assainissement.
Rachid Bayleh