Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI) et le bureau du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) à Djibouti ont organisé jeudi dernier, au palace Kempinski, une réunion sur  la  revue  annuelle  de réalisations  du programme de coopération 2018-2022, axé sur les droits des enfants.

Sous la coordination du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, un atelier de revue annuel du programme de coopération de l’UNICEF avec le gouvernement de Djibouti s’est tenu jeudi dernier au palace Kempinski.

L’événement a regroupé sur place la représentante de l’UNICEF à Djibouti, Djanabou Mahondé, la directrice de la coopération Internationale au MAECI, Mouna Yonis Hoche,  des cadres onusiens et de hauts fonctionnaires de différents ministères sectoriels ayant des projets de coopération communs avec le bureau local de l’UNICEF, et des représentants de la société civile.

L’objectif de cette revue est de faire le bilan des réalisations de la première année d’exécution du programme de coopération 2018-2022, axé sur les droits des enfants.

Les participants de cette revue ont eu de discussions enrichissantes autour des éléments de résultats, des difficultés rencontrées, des moyens d’amélioration, et des perspectives pour la période 2019-2020.

Lors de cette revue, il a été exprimé avec force le besoin d’une plus grande considération de la question d’handicap, notamment des enfants handicapés, dans les politiques et stratégies sectorielles  à travers les programmes et plans d’actions opérationnelles. Aussi, il a été souligné l’importance d’une meilleure collaboration intersectorielle et la mise en œuvre des actions intégrées pour une plus grande synergie et efficacité des résultats attendus.

Dans une brève intervention faite sur place, la représentante de l’UNICEF, Djanabou Mahondé a plaidé en faveur de l’initiation  de projets de collaboration intersectoriels sur des thématiques et des actions spécifiques. En réponse, la directrice de la coopération internationale  a réitéré «son soutien et la disponibilité du MAECI pour faciliter le suivi et la coordination du programme de coopération de l’UNICEF avec le gouvernement de Djibouti ».

Par ailleurs, Mme Mouna Yonis Hoche a déclaré que « L’UNICEF à Djibouti fait preuve d’une assistance et d’une participation active aux côtés du gouvernement djiboutien en faveur du développement dans les domaines prioritaires tels que la protection sociale, la santé, l’éducation, la nutrition, l’inclusion sociale, la protection de la petite enfance, l’eau, l’hygiène et l’assainissement pour ne citer que ceux là».

Med Chakib

Elles ont dit…

Mouna Yonis Hoche, directrice de la Coopération internationale  au MAECI :- « La revue d’aujourd’hui constitue une étape importante dans la mise en œuvre du programme-pays de l’UNICEF  sur la période 2018-2022. Le gouvernement de Djibouti et l’Unicef ont entrepris un vaste chantier pour rendre efficace et efficient l’appui apporté par l’Unicef au profit des domaines prioritaires. Ce chantier a donné naissance à des notes stratégiques par secteurs. La revue ou la restitution de ses notes se tient depuis la semaine dernière pour chaque secteur et fait l’objet aujourd’hui d’une revue globale de ces notes. Cela nous permettra de mesurer l’atteinte des objectifs et d’y apporter  les améliorations nécessaires. Cette réunion est l’aboutissement d’une longue série de concertations avec les départements et directions techniques concernés par les programmes d’aide au développement du bureau de l’UNICEF à Djibouti. En effet, le MAECI a participé à toutes ces réunions et a pu constater le partenariat enrichissant qui existe entre Djibouti et l’UNICEF ».

Djanabou Mahondé, représentante-résidente de l’UNICEF à Djibouti :- «Nous sommes ici dans le cadre de la revue du programme de collaboration entre le gouvernement djiboutien et  l’Unicef pour l’année (2018-2022).  Ce programme est mis en œuvre sous la coordination du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.  Sont présent les différents partenaires qui travaillent autour de la promotion de des droits de la protection de l’enfant. Nous passons en revue les progrès qui ont été réalisés dans le cadre de ce partenariat pour 2018 et tachons d’identifier à quel niveau nous avons besoin d’améliorer notre intervention et donc définir une feuille de route qui va influencer l’exécution de nos activités communes en 2019. Parmi les grandes réalisations, je peux citer la vaccination de 120 000 enfants contre la rougeole et la polio, le renforcement de l’accès à l’éducation dans les zones rurales, la réduction des mutilations génitale féminine, le renforcement du système de garderie et crèches pour les enfants.

Propos recueillis par Mohamed Chakib