« Le client est encore plus au centre de la nouvelle stratégie commerciale de Djibouti Télécom qui écoute, entend et comprend les attentes de sa clientèle. Preuve en est que nous avons fait des efforts non négligeables sur les tarifs ». D’ailleurs, « Tout est déployé aux niveaux marketing, commercial, technique, et financier pour répondre aux besoins de nos clients. Les prix des offres de services de Djibouti Télécom ont largement évolué. En 1996, une connexion internet valait par mois 50 000 FDJ et le débit de nos clients était de 9600 bytes par seconde, la bande passante internationale a évolué en passant de 64Kbits/s en 1996 à 128 Kbits/s, puis à 2Mbits/s en 1999. Aujourd’hui, la capacité totale avoisine les 1000 Gbits/s acheminés par les câbles sous-marins atterrissant dans notre pays. » précisait M. Mohamed Assoweh Bouh, Directeur Général de Djibouti Télécom dans un communiqué de presse en décembre dernier où il avait clairement défini la nouvelle stratégie commerciale de son entreprise en ce qui concerne les nouvelles offres de l’internet mobile, notamment leurs opportunités tarifaires par rapport à ceux des pays de la région. Il faut savoir que le marché domestique national est minuscule (800 000 habitants) d’où l’intérêt pour notre opérateur national de rentabiliser les investissements consentis avec ses sept câbles sous-marins qui relient Djibouti à l’Europe, l’Afrique, l’Asie et le Moyen-Orient, faisant de notre pays le quatrième État le plus connecté du continent.

Il y a quelques années, le Président Ismaïl Omar Guelleh déclarait que Djibouti finirait par gagner un jour plus de revenus avec ses câbles qu’avec ses ports, actuellement sa première source de revenus.  En outre, le huitième câble sous-marin, DARE1 (Djibouti Africa Regional Express 1) qui était prévu d’entrer en service en juin 2020 – retardée pour cause de COVID 19 – reliera Djibouti à Mombasa, en passant par Bossasso et Mogadiscio. Djibouti Télécom en détient 83 %, le reste appartenant aux membres consortium DARE1.

Pour rappel, notre région connaît le plus fort taux de croissance du trafic Internet. C’est pourquoi nous devons renforcer la connectivité régionale et construire des infrastructures modernes, fiables et performantes.

C’est dans ce contexte que Djibouti Telecom a développé le projet DARE 1 afin de répondre aux besoins croissants des pays de la région en matière d’interconnexion.

“Djibouti Telecom et Telkom Kenya sont deux partenaires importants dans le secteur des télécommunications. Nous allons ensemble ouvrir un nouveau chapitre de nos relations et écrire une nouvelle page dans l’histoire des Télécoms et des TIC dans notre région. Nous avons la ferme volonté de créer un partenariat basé sur un modèle gagnant-gagnant, entre nos deux pays.  Je rappelle que les infrastructures sont essentielles pour le développement du pays. L’Afrique doit parler d’une seule voix pour faire face aux nouveaux enjeux et défis de ce siècle. Nous devons répondre aux demandes actuelles et futures en connectivité des pays de la région » déclare le Directeur Général de Djibouti Telecom. Djibouti télécom est actuellement en train de moderniser ses infrastructures sur tout le territoire national afin de fournir à ses clients un Internet haut débit et à bas coût.

Il ne faut pas oublier que Djibouti Télécom est née de la fusion entre l’OPT et la STID. Ce fut un des plus grands chantiers des années 2000.

Deux décennies plus tard, on constate l’incroyable chemin parcouru par Djibouti Télécom, qui est en passe de s’imposer dans la sous-région. Désormais Djib Télécom, comme la nomment souvent les djiboutiens, joue dans la cour des grands.

Saluons les efforts engagés par le personnel de Djibouti Telecom, au vu de toutes ces avancées dans leur mission au service du développement de notre pays !