Sous l’impulsion du Président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, les liens bilatéraux entre Djibouti et la Somalie connaissent une vigoureuse dynamique de renforcement et de consolidation des relations d’affaires. A ce titre, on constate un net renforcement des flux des investissements de la communauté d’affaires somalienne qui injecte de plus en plus de capitaux dans l’économie djiboutienne.

    

Des investissements de plus de 30 milliards de FDJ. Ainsi, l’on observe que cette tendance s’est raffermie sur la dernière décennie puisque ces flux d’investissement se sont élevés à plus de 30 milliards de FDJ et ont contribué à la création de plus d’un millier d’emplois directs permanents et bien d’autres indirectement en République de Djibouti. Il faut souligner que la structure sectorielle de ces investissement est variée et englobe les banques et finances, le transport et la logistique, l’immobilier, l’industrie de transformation, etc.

Les banques de la place originaires de la Somalie, avec une prédominance de la finance islamique, ont injecté un volume global moyen de crédits à l’économie nationale de 90 milliards Fdj. Ces financements consentis aux opérateurs économiques constituent un levier majeur pour l’émergence d’un secteur privé moteur du développement et qui génère encore plus de croissance économique.

En vue de l’accroissement des flux d’investissement originaires de la Somalie, l’agence nationale pour la promotion des investissements, l’agence nationale pour la promotion des investissements (ANPI) en collaboration avec le groupe Salam African Bank a mis en place une stratégie proactive d’attraction et de mobilisation des capitaux privés somaliens.

Ceci grâce à une large gamme de facilités procédurales au niveau des services de la plateforme du Guichet Unique, en prélude de tournées promotionnelles vers la Somalie et les pays à forte concentration de communautés d’affaires somaliennes.

Pour la mise en œuvre, sans entrave, de cette stratégie, l’ANPI et le groupe Salam African Bank ont mis en place une Task Force conjointe intégrant l’ODPIC, la direction générale des Impôts et la CNSS. Les résultats ne se sont pas faits attendre. Ce groupe de travail, en action depuis moins d’un mois, a d’ores et déjà assuré la création de quelques dizaines d’entreprises somaliennes de différentes tailles et aux multiples objets commerciaux. Cette tendance devrait aller crescendo avec la mobilisation  prévisionnelle d’environ 300 entreprises d’origine somalienne à la fin de l’année 2019.

MAS