Le ministre de l’Energie chargé des Ressources Naturelles M. Yonis Ali Guedi, accompagné du directeur de l’énergie M. Gouled Mohamed ont participé aux travaux du Forum africain de l’énergie  du 21au 24 juin  à Bruxelles.

En effet, plus de 30 délégations ministérielles se sont retrouvées à cette conférence sous le thème “L’Afrique pour l’Afrique : Construire l’énergie pour la transition juste”.

 Les représentants de gouvernements, les services publics et les régulateurs avec les institutions de financement du développement, les banques commerciales, les développeurs d’électricité, les fournisseurs de technologie, les EPC et les services professionnels se sont concertés sur les voies et moyen pour former des partenariats, identifier des opportunités et faire avancer l’industrie.  Prenant la parole à son tour, le ministre de l’Energie chargé des Ressources Naturelles M. Yonis Ali Guedi a fait un large exposé des éléments constitutifs  de la Vision 2035 tracée par le Président de la République ainsi que leurs mises en œuvre,lesquelles s’articulent autour d’un Djibouti émergent avec une croissance autour de 6%. Cet objectif suppose le développement, la diversification et un meilleur déploiement de l’énergie sur l’ensemble du territoire Djiboutien, a-t-il fait observer.

Cette transition reposera principalement sur les sources d’énergie éolienne, solaire et géothermique, ainsi que sur l’interconnexion avec l’Éthiopie voisine, qui est basée sur l’énergie hydraulique a également rappelé M. Yonis Ali Guedi. Le ministre n’a pas manqué aussi d’inviter les investisseurs aux potentiels à visiter  Djibouti pour profiter des opportunités offertes dans tous les secteurs.

En marge du Forum, le ministre de l’Energie chargé des Ressources Naturelles et le directeur  ont rencontré M. Hussein Al Nowais PDG de AMEA, et sa directrice générale pour le développement  Mme Basma Ben thaher, société avec laquelle le ministère avait signé un protocole d’entente relatif au développement de 30MW de solaire au Grand Bara.

Leurs échanges ont permis d’avancer dans les négociations notamment depuis que l’implication du Fonds Souverain de Djibouti fut officiellement confirmée.