Le ministre de l’Environnement et du développement durable, M. Mohamed Abdoulkader Moussa Helem, a présidé hier au Sheraton hôtel les travaux de la troisième réunion du comité de pilotage de l’étude de préfiguration du mécanisme financier du plan d’investissement climat pour la région du Sahel (PIC-RS). Cette importante rencontre régionale de deux jours a réuni, outre les membres du COPIL, les experts du fonds vert pour le climat de 15 pays (Benin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gambie, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan, Tchad) sur 17 pays que compte la CCRS ainsi que des experts du Royaume du Maroc (pays partenaire fondateur de la CCRS et bailleur de l’étude)…
Le ministre de l’Environnement et du développement durable, Mohamed Abdoulkader Moussa Helem, a présidé hier au Sheraton hôtel les travaux de la troisième réunion du comité de pilotage de l’étude de préfiguration du mécanisme financier du plan d’investissement climat pour la région du Sahel (PIC-RS).
Cette importante rencontre régionale de deux jours a réuni, outre les membres du COPIL, les experts du fonds vert pour le climat de 15 pays (Benin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gambie, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan, Tchad) sur 17 pays que compte la CCRS ainsi que des experts du Royaume du Maroc (pays partenaire fondateur de la CCRS et bailleur de l’étude). Ont aussi participé à cette réunion le secrétaire général du ministère de l’environnement, Dini Abdallah Omar, le coordonnateur du CTO-CCRS, Issifi Boureima, la directrice du 4C Maroc, Rajae Chafil, et le directeur de l’environnement, Houssein Rirache Robleh.
L’objectif global de cette troisième réunion du comité de pilotage est de contribuer à la mise en œuvre de la feuille de route du processus de l’opérationnalisation de la CCRS.
Le but est d’examiner et valider le rapport global final présentant les résultats globaux de l’étude du mécanisme financier du PIC-RS, d’examiner et valider la feuille de route pour l’opérationnalisation du fonds climat sahel, le rapport résumé de l’étude à l’intention des décideurs ainsi que la validation de la plaquette de plaidoyer et de communication du fonds Climat Sahel. Dans un discours prononcé à cette occasion, le ministre de l’Environnement et du développement durable, Mohamed Abdoulkader Moussa Helem, a indiqué que durant les deux journées des travaux, la présente rencontre constituera une étape essentielle dans la finalisation de cette étude de préfiguration du mécanisme financier du plan d’investissement climat pour la région du Sahel qui constitue le fonds climat Sahel (FCS). Il s’agira, a-t-il dit, de valider tous les livrables de l’étude et amorcer le processus de leur approbation par les instances politiques notamment la réunion ministérielle.Le ministre a rappelé que les changements climatiques constituent aujourd’hui une menace réelle et un grand défi pour le développement de tous les pays, notamment pour les pays africains et les petits états insulaires.Selon le ministre Helem, à l’instar des autres pays de l’Afrique, la république de Djibouti est particulièrement vulnérable aux effets néfastes des changements climatiques. Les conséquences des changements climatiques se manifestant par la dégradation des terres, les sécheresses récurrentes, les inondations diluviennes, l’apparition récente des cyclones, les vents violents, l’élévation du niveau de la mer et la température moyenne de l’atmosphère, la diminution du pouvoir d’achat des couches les plus pauvres et les prévisions relatives à l’impact des changements climatiques sont particulièrement alarmantes et cela sape inexorablement nos efforts pour le développement durable et la lutte contre la pauvreté.La directrice du 4C Maroc, Mme Rajae Chafil, a pour sa part souligné que la réunion du comité de pilotage à Djibouti témoigne de l’engagement profond des pays membres de la commission climat du sahel en faveur de l’appropriation de leur fonds climat sahel. Cet engagement est sans aucun doute un gage favorable pour la suite du processus.De son coté, le coordonnateur du CTO-CCRS, M. Issifi Boureima, a fait savoir que c’est grâce à l’appui technique et financier du Royaume du Maroc que cette importante étude a été possible.Notons que ce mécanisme (Fonds Climat du Sahel) contribuera à l’effort mondial d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) et renforcera la capacité d’adaptation et de résilience de la Région du Sahel face au changement climatique. Il consistera, de ce fait, à financer les projets d’adaptation et d’atténuation du changement climatique dans une optique de développement socio-économique durable et sobre en
carbone.
« Djibouti s’est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le changement climatique »Mohamed Abdoulkader Moussa Helem, ministre de l’Environnement et du développement durable
« Sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Ismaïl Omar Guelleh, Président de la République, Djibouti s’est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le changement climatique en mettant en œuvre la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) ainsi que le Plan National de Développement (PND 2020-2024) où l’adaptation et l’atténuation ont été prises en compte. L’engagement envers cette question s’est notamment illustré à travers :
• La mise en œuvre des nombreux plans et programmes d’adaptation aux changements climatiques dont l’objectif est d’augmenter et renforcer la résilience des populations vulnérables, des écosystèmes fragiles et des infrastructures essentielles.
• Des actions orientées vers des technologies « propres » ou à faible émission de carbone, essentiellement des énergies renouvelables(le solaire, l’éolienne et la géothermie). Notre pays ambitionne, d’ici l’horizon 2035, d’adopter une politique énergétique fondée à 100% sur les énergies vertes. Plusieurs projets d’atténuation aux changement climatiques sont finalisés (interconnexion électrique avec l’Ethiopie, la construction de la ligne ferroviaire Djibouti-Addis-Abeba) ou en cours de finalisation (projet éolien de Ghoubet, projet solaire de Bara, projet de géothermie) démontrant ainsi la volonté politique du gouvernement et sa détermination à contribuer à l’effort mondial d’atténuations des émissions des gaz à effet de serre (GES) ».