La république de Djibouti projette, sous l’impulsion directe de son 1er magistrat, Ismaïl Omar Guelleh, de lancer, d’ici deux ans, son propre nanosatellite. Il s’agit d’une volonté politique accordant une place plus importante à la science et à la recherche dans la réalisation du développement national.
C’est cette initiative qui est à l’origine d’une audience que le chef de l’Etat a eue hier avec le professeur Laurent Dusseau, directeur du centre spatial de l’université de Montpellier et directeur de la fondation Van Allen, connue pour son apport stratégique et financier pour la recherche scientifique et spatiale en France. La rencontre entre le président de la République et l’éminent scientifique français a, entre autres, comporté la projection d’une vidéo sur les procédés techniques et pédagogiques nécessaires à la construction satellitaire. Cette audience a permis des échanges fructueux pour notre pays afin qu’à terme, d’ici deux ans, Djibouti lance un satellite entièrement conçu par ses propres techniciens, scientifiques et ingénieurs.
A l’issue de sa rencontre avec le chef de l’Etat, le directeur du centre spatial de l’université de Montpellier, Laurent Dusseau, a, dans un point de presse, loué « le niveau de l’enseignement supérieur à Djibouti ». Et d’ajouter : « je suis entièrement confiant que, d’ici deux ans, Djibouti pourra se doter de son propre satellite ». Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Nabil Mohamed Ahmed, qui a pris part à cette rencontre, a lui aussi fait une déclaration à la presse dans laquelle il a indiqué en substance que notre pays s’attellera rapidement à « développer des compétences nationales en ingénierie de fabrication de nanosatellites».
Le directeur général du centre d’études et de recherche de Djibouti (CERD), Dr Jalluddin Mohamed, et le président de l’université de Djibouti, Dr Djama Mohamed Hassan, ont pris part à la rencontre entre le président de la République et le directeur du centre spatial de l’université de Montpellier.