Le 1er janvier 2022, l’Ambassade du Japon à Djibouti fête son 10 e anniversaire. En cette occasion mémo[1]râble, nous souhaitons revenir sur l’histoire des liens qui se sont approfondis entre le Japon et Djibouti. Les relations entre le Japon et Djibouti remontent à 40 ans. En août 1978, nous avons établi des relations diplomatiques avec Djibouti. L’un des premiers liens entre le Japon et Djibouti a été la fuite de ressortis[1]sants japonais du conflit au Yémen du Sud vers Djibouti en 1986 et du Yémen en 1994. En 2009, le Japon a commencé à participer aux activités de lutte contre la piraterie à Djibouti, et la même année, le Japon a établi un bureau de liaison à Djibouti. Puis l’Ambas[1]sade du Japon à Djibouti a été ouverte le 1er janvier 2012. Depuis l’établissement des relations diploma[1]tiques, ces échanges n’ont cessé de s’approfondir et de s’élargir. En effet, près de 200 projets de développement ont été réalisés entre Djibouti et le Japon. Les projets bien connus par la population Djiboutienne, sont la construction du collège Fukuzawa en 1995, la route Siesta à la place de Tokyo entre 1996 et 1998, le grand ferry en 2009 pour relier le port de Djibouti à Tadjoura[1]Obock, et la rénovation de la route nationale 1 en décembre 2020. Beaucoup d’entre vous ont peut-être aussi vu les dons du peuple japonais tels que les ca[1]mions de pompiers ou les camions à ordures.

Au total, nous avons prévu près de 80 milliards de DJF et 60projets de coopération économique jusqu’en 2020. Il y a eu 26 micro-projets basés à Djibouti-ville, 6 à Ali-sabieh, 13 à Tadjoura, 6 à Obock, 7 à Dikhil et 1 à Arta. Les membres de volontaires japonais(JOCV) ont travaillé dans des écoles, des hôpitaux et des cours de cuisine. Ils ont également contribué à approfondir les relations avec le peuple djiboutien par le biais de cours de japonais et d’échanges culturels au CDC. L’une des raisons pour lesquelles les Japonais se sont familiarisés avec le nom ‘Djibouti’ est les forces d’auto-défense du Japon (JSDF) qui ont célébré son 10e anniversaire en 2021. Djibouti est un pays d’une grande importance géopolitique, dominant sur le dé[1]troit de Bab-el-mandeb, un passage stratégique des voies de transport maritime du monde. Toute perturbation de cet axe de trafic maritime entraînerait immédiatement des problèmes pour l’économie mondiale. Par conséquent, la stabilité de Djibouti est non seule[1]ment importante pour la stabilité de la région, mais aussi pour l’orientation de l’économie mondiale. Bien que le nombre d’incidents de piraterie dans la région ait considérablement diminué, nous continuerons à travailler pour protéger la sécurité du trafic maritime, qui s’occupe de 80 % de la logistique mondiale. Beaucoup de choses se sont passées au cours des dix dernières années. En mars 2011, peu avant l’ouverture de notre ambassade, le Japon a été frappé par le grand tremblement de terre de l’Est du Japon, à la suite de cette évènement tragique, le président Ismail Omar Guelleh a organisé une journée de solidarité avec le peuple japonais. La cérémonie commémorative sur la place de Tokyo se poursuive en 2021 par les efforts de l’association des anciens stagiaires de la JICA, même 10 ans après le tremblement de terre. À l’été de 2013, l’ancien Premier Ministre du Japon, M.ABE Shinzo, s’est rendu à Djibouti pour sa première visite à l’Afrique et a eu un entretien avec le président Ismail Omar Guelleh. Il a exprimé sa gratitude pour la coopération et le soutien du gouvernement djiboutien à l’opération anti-piraterie et pour la solidarité suite au grand tremblement de terre au Japon. Beaucoup d’entre vous se souviennent peut-être de l’attentat terroriste dans la ville de Djibouti en 2014. Depuis lors, le gouvernement djiboutien n’a pas toléré les activités des terroristes internationaux et a accueilli les forces armées de divers pays avec la stabilité remarquable dans la région. Djibouti est le seul pays stable dans la Corne de l’Afrique.

Depuis son indépendance, Djibouti a main[1]tenu sa stabilité grâce à des efforts conjoints avec la France, et lorsque la guerre contre le terrorisme a commencé au 21e siècle, les États-Unis ont établi la seule base militaire sur le continent africain à Djibouti qui maintien la stabilité, ce qui a encore assuré la stabilité de Djibouti. En 2008, lorsque la piraterie dans le golfe d’Aden a été reconnue comme un problème mondial, le Japon et l’Italie ont établi des installations militaires sa Djibouti, où la sécurité est devenue plus stable. En 2017, la Chine a également construit une base militaire à Djibouti. Ainsi, cette “spirale constructive” a été créée à Djibouti, dans laquelle la stabilité du pays, qui avait été déjà stable, a été renforcée par la construction de bases militaires par d’autres pays. Il montre un nouveau modèle de la façon dont la présence de plusieurs armées étrangères et sa stabilité peuvent amener la synergie positive. En 2019 la TICAD s’est tenue à Yokohama et le Président Ismail Omar Guelleh y a participé. Lors de la TICAD, le Japon a lancé l’initiative Indo-Pacifique libre et ouverte (FOIP), une initiative ouverte à laquelle participent largement les pays qui partagent des valeurs telles que l’État de droit, afin d’améliorer la connectivité et d’assurer la réussite de l’Asie. Nous voulons améliorer la connectivité, lier les succès de l’Asie à ceux de l’Afrique, et être un partenaire égal, respectant la propriété africaine. En 2022, la TICAD 8 est pré[1]vue en Tunisie, et nous aimerions profiter de cette occasion pour approfondir davantage notre partenariat avec Djibouti. Les SDF basés à Djibouti ont poursuivi ses activités avec la compréhension et le soutien du gouvernement et du peuple de Djibouti, et ont interagi avec eux par le biais d’activités culturelles et de cours d’arts martiaux à l’Université de Djibouti, au CDC et dans d’autres institutions. Lors des fortes pluies et des inondations de novembre, nous avons passé sept jours à drainer des écoles primaires et secondaires à Djibouti et à transporter des fournitures de secours.

Nous espérons avoir pu donner quelque chose en retour à notre pays d’accueil, Djibouti, et à son peuple à travers ce type d’aide humanitaire. Depuis lors, la longue lutte contre Corona s’est pour[1]suivie, et les activités de la JOCV et des SDF avec le peuple djiboutien ont été très difficiles. Le Japon reste toujours avec Djibouti durant cette situation sanitaire, en fournissant des vaccins par le biais de COVAX et de divers projets par le biais des Nations unies. Bien sûr, au milieu de ces difficultés, nous travaillons également à la construction d’écoles à Nassib et à la mise à disposition de nouveaux grands ferries. En plus, nous avons fait la signature pour le don de deux patrouilleurs de classe 35 mètres, les plus grands de la Garde Cote Djiboutienne. Ce n’est que grâce à la coopération et au soutien du peuple djiboutien et du gouvernement djiboutien que le Japon et Djibouti ont pu maintenir leur amitié au cours des dix dernières années. Le gouvernement du Japon continuera à travailler avec le gouvernement et le partenaire égal et sincère pour les 10 prochaines années et au-delà.