Financée par le Japon, une formation sur la gestion médicale et humanitaire d’incidents migratoires majeurs s’est tenue samedi dernier au centre régional de formation maritime (CRFM) de Djibouti, situé à Doraleh. L’organisation de ces assises rentrait dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé «protéger les frontières djiboutiennes dans un contexte de menace croissante de terrorisme, de trafic, de migration irrégulière et d’autres formes de criminalité transnationale ».

La gestion des frontières va de pair avec l’assistance aux migrants par les temps qui courent. La problématique était au cœur de la formation que le centre régional de formation maritime de Djibouti, sis à Doraleh, a abrité samedi dernier. Financée par le Japon, la session de formation avait comme thème central la gestion médicale et humanitaire d’incidents migratoires majeurs.

Elle s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé « protéger les frontières djiboutiennes dans un contexte de menace croissante de terrorisme, de trafic, de migration irrégulière et d’autres formes de criminalité transnationale ». Ce sont donc l’ambassadeur du Japon à Djibouti, Koji Yonetani, et la cheffe de mission de l’OIM au pays, Lalini Veerassamy, qui ont conjointement procédé au lancement des travaux de ces assises.  L’initiative ciblait les équipes d’urgentistes de différents corps constitués. Les participants au nombre de 50 étaient issus des rangs respectifs de la police, la gendarmerie, des garde-côtes, et de l’Armée.

Dans une intervention faite sur place, la cheffe de mission de l’OIM a mis en exergue la nécessité d’assister dignement chaque migrant. « Les migrants sont des êtres humains, qui ont décidé, au péril de leur vie, de quitter leurs foyers. C’est pourquoi il est important de les aider et soutenir dans l’optique d’une migration sûre, régulière, et ordonnée », a affirmé Mme Lalini Veerassamy.

De son côté, l’ambassadeur Koji Yonetani a  qualifié cette formation « d’extrêmement utile ». «Car elle permet de venir en aide aux migrants en situation de vulnérabilité », a-t-il déclaré en substance.En ce sens, les participants de ces assises studieuses ont du intégrer les techniques de la gestion médicale et humanitaire d’incidents migratoires majeurs. Ils ont pu consolider par ce biais leurs acquis d’urgentistes afin de faire face aux crises humanitaires conformément aux normes de gestion des catastrophes, de réponse et de planification de leur atténuation.

N. Kadassiya