« La République de Djibouti a un profil de pays moteur dans l’entrée en service de la Zone de libre-échange continentale africaine », a dit en substance l’ambassadeur de la République de Djibouti accredité à Addis-Abeba et représentant permanent auprès de l’Union africaine, Mohamed Idriss Farah.

Le diplomate djiboutien a fait cette déclaration,  vendredi dernier à Niamey, capitale du Niger où, il se trouve depuis quelques jours en délégation avancée à celle du chef de l’Etat, Ismaïl Omar Guelleh qui, participera dimanche, le 7 juillet, au 33ème sommet de  l’Union africaine, dédié essentiellement au lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC)

« Ratifiée le 30 mai dernier, l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine signe la levée définitive des taxes et autres droits de douane sur tout produit issu d’Afrique au sein de l’ensemble des marchés du Continent noir. », a fait savoir l’ambassadeur djiboutien.

« Il implique aussi l’idée que les personnes ou opérateurs privés africains souhaitant travailler dans un pays du continent autre que les leurs ne seront plus soumis à un régime particulier », a indiqué l’ambassadeur Mohamed Idriss Farah avant de passer en revue les avantages inhérents à la zone de libre-échange continentale africaine.

« La réalisation d’une plus grande intégration économique et le renforcement de la mobilité professionnelle constituent à priori les conséquences positives et immédiates censées découler de l’entrée en vigueur de la ZLEC », a affirmé le diplomate djiboutien.

Sans doute aussi qu’avec cette nouvelle réalisation, l’Afrique connecte avec une plus grande aptitude à mieux relever le défi d’une compétition économique organisée sous la forme de blocs et de confédérations dans le contexte largement entériné de globalisation.

« L’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine a valeur d’événement historique  », a par ailleurs estimé l’ambassadeur de la République de Djibouti en Ethiopie et représentant de notre pays auprès de l’Union africaine.

« Cet événement est aussi important que celui qui, en 1963 avait scellé l’Unité de l’Afrique à travers la création de l’OUA », a souligné M. Mohamed Idriss Farah qui, est d’avis que « la ZLEC contribuera au raffermissement de la vocation djiboutienne à servir de plateforme de relai dans les échanges économiques et commerciaux entre le continent africain et les autres régions du monde ».