Djibouti prévoit de se doter d’une plateforme dédiée aux indicateurs de gouvernance de la migration, selon le ministère de l’intérieur.
En effet, le pays qui vient de clôturer cette semaine des assises nationales sur ce sujet compte en effet mettre sur pied, avec la collaboration de l’Organisation mondiale des migrations (OIM), une structure qui accompagnera le gouvernement et les parties prenantes concernées par la migration à identifier leurs priorités dans la mise en œuvre des objectifs du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM).
Pour ce faire, cette future plateforme s’appuiera sur les initiatives existantes qui soutiennent les efforts en cours du gouvernement pour améliorer la gouvernance en matière de migration aux niveaux national et régional, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Il s’agit également pour Djibouti de se conformer au paragraphe 53 du pacte mondial qui invite les Etats membres à “élaborer dès que possible des réponses nationales ambitieuses pour la mise en œuvre du pacte mondial des GCM ainsi que des analyses régulières et exhaustives des progrès réalisés en ce sens au niveau national”, a précisé par ailleurs la même source.
Selon l’OIM, environ 80% des migrants qui arrivent chaque année au Yémen pour rejoindre les pays du golfe arabique passent par Djibouti avec des flux aux alentours de 300 à 400 migrants chaque jour. Toujours selon cette agence onusienne, 3 500 personnes auraient péri ces dix dernières années durant ces périples.