Le Chef de l’Etat, Ismail Omar Guelleh, a présidé hier la célébration djiboutienne de la Journée Internationale de la Femme.
Cérémonie riche en couleurs où le niveau élevé d’animation s’est allié au nombre important de participants à l’évènement, la célébration djiboutienne de la Journée Internationale de la Femme, s’est déroulée cette année au siège de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNDF).
Comme à l’accoutumée, l’évènement servit de stand pour l’élaboration d’une évaluation objective de la situation de la femme djiboutienne au sein de notre société.
A ce propos, l’ensemble d’intervenants, officiels, artistes et autres commentateurs… à l’estrade de cette cérémonie ont tous fait état de leurs satisfactions et, témoigné de l’évolution sans cesse positive caractérisant les conditions de la femme à Djibouti.
La plus illustre des interventions faites à la tribune de cet évènement revient indéniablement au Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh.
Dans cette allocution, le Chef de l’Etat a salué « les nombreux efforts consentis par les Djiboutiennes pour fructifier les aménagements politiques et de droit adoptés en faveur du renforcement de leur statut ».
« Sans l’engagement plein et entier dont elles firent preuve pour relever les défis liés à leur intégration efficiente à tous les secteurs d’activités de notre pays, la politique initiée en faveur du renforcement de leurs conditions serait restée lettre morte», a d’emblée avoué le Président de la République.
« Aujourd’hui, nous sommes fiers que nos compatriotes femmes se distinguent souvent par les meilleures notes à l’école, par des compétences très pointues et investissent l’ensemble des sphères professionnelles de notre pays, y compris les métiers autrefois dévolus aux hommes comme l’armée et la défense », s’est –il réjoui.
Le Chef de l’Etat qui mit ensuite à profit cette intervention pour procéder à l’inventaire général des mesures et avantages adoptés en faveur des femmes à Djibouti a cité « l’extension aux filles de l’obligation d’aller à l’école jusqu’à l’âge de 16 ans, le quota minimal de 25% consenti pour elles dans les représentations politiques et le port à 6 mois des congés de maternité.»
« Nous appartenons même au cercle restreint de pays qui, à l’échelle mondiale, font valoir une égalité parfaite des genres », a-t-il fait observer.
« Nous rétribuons effectivement à égal salaire les hommes et les femmes qui ont le niveau de qualification et qui concourent aux mêmes prestations », a-t-il révélé. « Nous sommes adeptes de cette logique non pour nous faire de la publicité mais parce que nous croyons fondamentalement que notre essor est en partie lié aussi à notre capacité à garantir une véritable justice sociale », a-t-il poursuivi dans le même élan.
Et le Président Guelleh de réitérer sa foi en « la vocation de nos compatriotes femmes à contribuer à la réalisation du développement durable auquel aspire légitiment notre société. »
« Je crois d’autant plus en le mérite de nos femmes qu’elles ont toujours été au 1er front des combats engagés en faveur de notre dignité collective, comme lors des mobilisations pour notre Indépendance nationale et plus récemment, dans la quête à appréhender avec sérénité, créativité, courage et bravoure les difficultés socio-économiques expérimentées, pour certains de nos ménages, au prolongement de la crise du Covid-19 », a-t-il soutenu. Outre le Président de la République, la Ministre de la Femme et de la Famille, Mme Moumina Houmed Hassan, la Secrétaire Générale de l’UNFD, Mme Fatouma Moussa Abdi et la Coordinatrice du Système des Nations unies à Djibouti, Mme Barbara Manzi, ont également prononcé des discours à la tribune de cet évènement.
Chacune de ces intervenantes a salué les progrès sans cesse continu caractérisant la situation des femmes djiboutiennes. Outre les discours officiels, la célébration djiboutienne de la Journée Internationale de la Femme a intégré un important volet animation.
Des chansons spécifiquement composées pour cette cérémonie ont été interprétées par les principales troupes artistiques et culturelles distinctes de notre pays.
Le public eut droit aussi à une pièce de théâtre savamment préparée et mettant l’accent sur le précieux concours que les femmes djiboutiennes apportent à notre société dans le combat toujours d’actualité contre le Covid 19.
Comme à l’accoutumée, la célébration djiboutienne de la Journée mondiale de la Femme n’aura pas non plus dérogé à son principe de disposer à la remise des prix du Chef de l’Etat.
Cette année, trois prix ont été remis.
Le 1er, un prix honorifique, la Médaille de la Grande Etoile de l’Ordre de Djibouti, a été décerné à M Mariam Ahmed Goumaneh. Cela en vertu du fait qu’elle soit la première Djiboutienne à avoir accédé au poste d’Ambassadrice.
Le second, le prix économique, est allé à une récipiendiaire répond au nom de Bahja Awad Zaki.
Quant au 3ème, le prix social, il a été attribué à une Association établie à Dikhil et opérant dans la préservation de la biodiversité.
La Première Dame et Présidente de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD), Mme Kadra Mahamoud Haid a, à la tête d’un collectif représentatif des femmes de tous les quartiers de la capitale et de nos régions de l’intérieur, pris part également à cette cérémonie.