Depuis son inauguration il y a deux ans, par le président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, le guichet unique a permis de multiplier par trois les créations d’entreprises qui sont passées de 400 par an à plus de 1200 par an en moyenne.
Depuis hier, une tente géante est plantée sur l’esplanade du guichet unique, sis le long du boulevard de la République. On y retrouve une série de stands et expos proposés par les différentes institutions et entités économiques qui composent le guichet unique. Mais aussi des institutions partenaires qui prennent part aux deux journées portes ouvertes les 04 et 05 février 2019.
Il s’agit d’un moment important dans la vie de cette institution phare parmi les structures destinées à redynamiser et fluidifier le circuit économique djiboutien. C’est aussi l’occasion pour vulgariser les reformes entreprises par le gouvernement dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires.
La première journée est de portée générale sur les reformes réalisées. Dans la seconde journée, c’est l’entreprenariat jeune et féminin qui sera à l’honneur et mettra en lumière le travail effectué en partenariat avec le ministère de la Femme et de la Famille, le secrétariat d’Etat chargé des Affaires Sociales, la Chambre de Commerce de Djibouti, le Centre de Leadership et de l’Entreprenariat, le Club des Jeunes Entrepreneurs ainsi que le Centre de Technologie et de l’Innovation pour le Développement.
Hier, la cérémonie d’ouverture a été parrainée par le secrétaire général du ministère chargé des Investissements, Abdi Elmi Achkir, la secrétaire générale de la CCD, Hibo Osman Ahmed mais aussi les directeurs généraux respectifs de l’ANPI et du FDED, Mahdi Darar Obsieh et Ali Daoud Houmed.
Le guichet unique, un outil économique performant. Le patron de l’ANPI a d’abord mis en lumière l’intérêt de ces deux journées portes ouvertes qui permettent, a-t-il dit, « de montrer combien le guichet unique est un outil économique performant et un levier important pour booster l’entreprenariat et la création d’entreprise ». Il a souligné que le nombre d’entreprises créées annuellement est passé de 400 à 1200 en moyenne chaque année depuis deux ans.
M. Mahdi Darar Obsieh a indiqué que l’ANPI assure la coordination du travail de 15 Institutions de l’Etat qui sont dûment représentées au sein du guichet unique. Des institutions qu’il a regroupées par groupe de quatre selon leurs domaines de compétences. Il a rendu hommage aux responsables de chacune des ces institutions qui font un travail formidable, a-t-il conclu.
Même son de cloche du côté de son homologue du FDED. M. Ali Daoud Houmed a insisté sur les progrès et les réalisations louables accomplis sous la houlette du Guichet Unique. Il a souligné le fait que «le guichet unique réunit sous un même toit toutes les prestations et les offres de services indispensables à toutes les entités économiques et les entreprises ».
Pour sa part, la secrétaire générale de la CCD est revenue sur le lancement du guichet unique en 2017 qu’elle a qualifié d’avancée majeure pour l’amélioration de l’environnement des affaires et la rationalisation des procédures de création d’entreprises. Mme Hibo Osman Ahmed a rappelé aussi combien le guichet unique a permis de fédérer les institutions et département intervenant dans la création d’entreprises autour d’un système plus moderne qui a eu un impact important sur le classement de notre pays dans le « Doing Business » et sur son image vis-à-vis des investisseurs. Elle a enfin réitéré l’engagement de la CCD à poursuivre son offre de services renforcés en matière d’appui, jà travers le centre de gestion agréé ou le département en charge des informations et études Économiques en matière de renforcement des capacités en gestion d’entreprises.
Prenant la parole en dernier lieu, le secrétaire général du ministère chargé des Investissements, a remis en contexte la œuvre une matrice de reformes ambitieuses mise en œuvre par les autorités nationale, en partenariat avec la banque mondiale, dans le cadre de la consolidation des reformes pour une plus grande performance du score de Djibouti en climat des affaires.
M. Abdi Elmi Ackir a souligné notamment combien le Rapport Doing Business 2019 a confirmé la tendance vertueuse par le maintien de Djibouti parmi les 10 meilleurs pays réformateurs du monde. « La République de Djibouti a été classée a la 99eme position en 2019 contre la 154eme place en 2018 ; d’où un bond de 55 places. Le rapport Doing Business 2019 a mis en relief la sécurité juridique et judicaire des investisseurs en République de Djibouti par son classement à la deuxième place du monde en matière de protection des investisseurs» a-t-il affirmé.
Il a enfin loué le travail de notre pays qui s’est hissé aux côtés de l’Inde «parmi les deux seuls pays au monde à apparaitre dans le peloton de dix meilleurs pays réformateurs du monde sur deux années consécutives 2018-2019».
A l’issue des interventions officielles, les visiteurs ont pu découvrir les différents stands et prendre connaissance des progrès réalisés ces deux dernières années dans l’amélioration de l’environnement des affaires sous les cieux djiboutiens.
MAS