A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la traite des personnes, le ministère de la justice et des affaires pénitentiaires, chargé des droits de l’homme, et l’organisation internationale pour les migrations (OIM) ont conjointement organisé lundi dernier un atelier de sensibilisation et de discussions sur la traite des personnes au profit des acteurs de la société civile à Djibouti. Organisé dans le cadre du projet « Protection et soutien des victimes de la traite et d’autres formes d’abus et d’exploitation à Djibouti », cet atelier a permis de discuter du cadre juridique en place dans le pays pour lutter contre la traite des personnes, plus particulièrement concernant la prise en charge des victimes touchées par ce phénomène…

L’Organisation Internationale pour les Migrations, en tant que principale organisation intergouvernementale dans le domaine de la migration, travaille en étroite collaboration avec le gouvernement de la République de Djibouti sur les questions migratoires. En coordination avec ses partenaires nationaux et internationaux, elle contribue au développement d’une politique de gestion humaine et ordonnée des migrations, à la promotion de la coopération internationale sur les questions migratoires et soutient la recherche de solutions pratiques aux problèmes migratoires. L’OIM fournit également une assistance humanitaire aux migrants dans le besoin, y compris les migrants victimes de la traite des personnes les réfugiés et les déplacés internes.

Le Bureau pays de l’OIM à Djibouti accompagne le gouvernement djiboutien dans de nombreux projets relatifs à la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants dont le projet « Protection et soutien des victimes de la traite et d’autres formes d’abus et d’exploitation à Djibouti ». Ce projet vise à fournir une protection accrue aux victimes de la traite des êtres humains et d’autres formes d’abus et d’exploitation.

L’atelier de sensibilisation de lundi dernier visait à donner aux partenaires concernés l’occasion de discuter de la traite des personnes et des efforts qui devront être faits pour faire face à ce phénomène.

Cette rencontre a permis aux participants de mieux comprendre le phénomène de la traite des personnes, ses mutations récentes et de mieux appréhender les rapports entre la migration et la traite des personnes. Les acteurs concernés ont ainsi  réfléchi aux moyens les plus adéquats afin de répondre à ce phénomène et de protéger les victimes.

Cet atelier a vu la participation de représentants du ministère de la justice,  du ministère de la femme et de la famille et du ministère des affaires musulmanes, de l’ambassade des Etats-Unis à Djibouti, de l’OIM, du PNUD, de l’UNICEF, de l’UNFD, de la CNDH, de CARITAS, de SOS village d’enfants, de Bender Jedid, de l’association AADO, de l’association Paix et Lait et de l’association EVA. La cheffe de mission de l’OIM Djibouti, Stéphanie Daviot, et l’ambassadeur des Etats-Unis à Djibouti, Jonathan Pratt, y ont également assisté.

N. Kadassiya