« Notre vision commune doit se refléter dans notre manière de défendre nos intérêts et nos identités indépendantes fortes »

C’est un immense honneur et un plaisir pour moi de vous accueillir et de vous souhaiter la bienvenue à l’Assemblée nationale de Djibouti. 

Permettez-moi aussi de vous exprimer tous mes remerciements pour votre présence qui témoigne de l’Importance que vous accordez et de l’estime que vous avez pour le Parlement djiboutien.

La représentation nationale Djiboutienne par ma voix vous souhaite également la plus cordiale des bienvenues à Djibouti, tout en espérant que vous passerez un agréable séjour.

Votre visite témoigne de l’engagement partagé de nos deux pays à relever les défis communs auxquels nous sommes confrontés, en particulier dans le domaine de la sécurité, du commerce et de l’intégration régionale.

Je tiens également à saluer et à me féliciter de la tenue à Djibouti du 14ème Sommet ordinaire des chefs d’états et de gouvernement des pays membres de l’IGAD.

Je voudrais à ce propos, remercier le Président de la République de Djibouti, son Excellence M. Ismail Omar Guelleh qui ne cesse d’œuvrer en faveur du rapprochement et du renforcement des liens entre les pays de la région et en particulier entre le Kenya et la République de Djibouti.

Le Kenya et Djibouti partagent un ensemble de caractéristiques particulières et des valeurs communes. Nos deux pays sont situés dans le même espace géographique de la Corne de l’Afrique et sont confrontés à des défis similaires. Il a fallu, parfois, faire preuve de solidarité afin de faire face à certains enjeux. A cet égard, les relations bilatérales entre nos deux pays ont toujours été solides et régulières. Il faut souligner, par ailleurs, que cette coopération se renforce davantage sous votre leadership.

Le conflit du soudan affecte les pays voisins et cette réunion de haut niveau est l’occasion pour l’IGAD et la communauté internationale de poursuivre leurs efforts conjoints pour persuader les protagonistes à rechercher la paix avec une stratégie de sortie claire. Nous devons plaider une trêve pour empêcher le soudan de devenir un Etat de non-droit.

Comme vous le savez, M. le Président, nos deux peuples et surtout nos jeunesses ont toujours entretenu des liens tout particuliers faits de respect et d’estime réciproques. Notre vision commune doit se refléter dans notre manière de défendre nos intérêts et nos identités indépendantes fortes.

Mon souhait est qu’aussi les institutions parlementaires vivifient encore davantage ces liens. Les bonnes relations qu’entretiennent nos deux pays peuvent être portées par les représentations nationales dans le cadre d’une diplomatie parlementaire mutuellement avantageuse.

A cet égard, nous devons renouveler le pacte de l’Union-interparlementaire de l’IGAD en apportant nos solutions à nos propres problèmes.

Djibouti, comme le Kenya, a su consolider ses fondements hérités de ses anciens et qui sont édifiés sur des bases solides c’est-à-dire un Etat et des institutions modernes. Nous avons aussi réussi à bâtir une démocratie apaisée. A l’approche de la date historique du 46èmes anniversaire de la fête nationale d’indépendance de la République de Djibouti que nous aurons la joie de célébrer le 27 juin,  nous pouvons être fiers du chemin parcouru.

Forts de ces acquis, nos deux pays peuvent regarder l’avenir avec confiance.

Nous pouvons également prendre la juste mesure des efforts qu’il nous faut consentir pour enrichir notre héritage commun.

Je ne saurais clore mon propos sans vous renouveler, Monsieur le Président, mes remerciements pour votre présence à l’Assemblée nationale, mon souhait d’un séjour agréable en terre djiboutienne et d’un bon retour dans votre beau pays.