L’impact de la formation en designTrésorière de l’ARCES, PK12

« D’abord, j’ai effectué ma formation avec une française, j’ai appris d’elle qu’on peut mélanger facilement deux couleurs différentes comme par exemple : vert et blanc. Sincèrement elle m’a été utile et j’en suis sortie fière. D’ailleurs, notre formatrice nous a suggéré de mélanger plusieurs couleurs afin d’embellir la natte.  En effet, la deuxième formation que j’ai eue avec un autre formateur était le prolongement de ce qui avait été fait auparavant.  C’était un français spécialiste de produits artisanaux, il nous a dit d’être économe or beaucoup plus efficace pour atteindre l’objectif. Il a vraiment insisté sur l’utilisation abusive de la couleur et nous a entièrement conseillé d’être sages et rigoureuses aussi pour rendre joli notre travail ».  

Le renforcement des capacités institutionnelles Leysani, ARCES, PK12

« Je suis la présidente de l’association. Si je revois l’historique de nos activités, tout a été commencé quand des étrangers sont venus nous pour nous donner une formation. Ils nous ont aussi formées sur les lois qui régissent l’association et sur la limite de chacune d’entre nous. Pour cela, chaque membre du comité exécutif a sa propre tâche dans laquelle aucune autre ne doit intervenir. Moi, présidente, je ne dois pas intervenir par exemple dans la tâche du marketing ou de la comptabilité. Nous avons aussi une femme qui contrôle la qualité de nos produits. Grâce à notre e-mail et à l’informatique, on peut échanger avec tout le monde, même avec des internationaux comme des éthiopiens par exemple.

Dernièrement, j’ai échangé un e-mail avec une kenyane rencontré dans l’UNFD et je lui ai envoyé les photos de nos produits. On fait aussi sur commande pour les cérémonies notamment les mariages. L’association reçoit de la part de ses membres 10% de leur vente ».

La participation des artisanes aux évènements de vente

. Les points positifs

Membre, Hawliyo Hantiwadaag

« C’est ce revenu que nous en récoltons et que nous n’avions pas avant. C’est pour cela que nous faisons des efforts…Quand on travaille pour soi-même, qu’on n’a pas à mendier quelqu’un, c’est ça le bénéfice du projet. »

. Fathia, ADDLA, Assamo –

« Cette formation a été un plus en ce sens qu’elle nous a montré comment s’adapter aux tendances du marché. Auparavant, nos produits étaient faits au hasard mais avec ce projet, nous avons une clientèle cible et ça nous aide énormément. Nous sommes aujourd’hui une association reconnue et qui a une certaine visibilité. Nous avons un catalogue…

On a mis une étiquette sur chaque article avec le nom de la propriétaire de la marchandise et le prix. Après la vente, on garde les étiquettes pour faire la comptabilité et donner à chacune son dû.

Autrefois, on vendait et après tout se mélangeait. On ne savait pas qui avait vendu et quoi. Des fois, on s’endettait même. Mais aujourd’hui, l’étiquette avec le prix et le nom de la propriétaire, fait la différence, cela grâce à la formation que l’ADDS nous a donnée… ».

L’impact de la formation en marketing

.  Fathia I., ADDLA, Assamo

« Je suis trésorière de l’association qui avait eu l’énorme chance d’être formée sur le marketing par Frédéric. Ce dernier est incontournable de nos jours, il nous permet de mieux vendre nos produits. Avant, on ne se fiait qu’au destin concernant notre vente, maintenant, nous sourions dès qu’un client potentiel apparait au loin pour l’attirer. Nous nous affichons avec le produit, nous lui demandons de le mettre pour le photographier par exemple afin de lui montrer qu’il est beau avec. Nous faisons attention aux meilleures ventes lors d’une foire ou exposition pour copier les modèles les plus vendus plus tard. Nous faisons très attention à la concurrence. La formation est plus bénéfique que le financement mais aujourd’hui que nous avons les deux, nous remercions le Seigneur pour cela. Avant, il y avait peu de femmes qui faisaient ces produits parce que presque personne ne les achetait…

« Grâce au Propeja, je suis allée à AddisAbeba (Ethiopie) pour apprendre le marketing. On nous a appris comment bien décorer nos stands, comment organiser nos ventes, comment attirer les clients et comment les accueillir aussi… On est allé voir des gens d’AddisAbeba en nous disant que les Djiboutiens n’avaient pas le sens de l’entreprenariat, pourquoi cet état d’esprit ? En fait, ils ne connaissent pas la méthode. Aujourd’hui, nous avons appris la méthode grâce au design, à la décoration des stands, aux couleurs pour la vannerie. Enfin, nous avons appris comment attirer et accueillir les clients. Tout ce que nous avons, nous le mettons en application dès que nous exposons…