La deuxième réunion du Conseil Supérieur des Universités des Etats membres de l’IGAD a débuté dimanche 11 décembre 2022 à Arta-ville et s’est achevée hier lundi 12 Décembre 2022 avec la visite du campus de l’Université de Djibouti ainsi qu’une prise de contact avec son équipe dirigeante.

Cette rencontre interuniversitaire regroupe les présidents, recteurs, chanceliers et délégués des principales universités de la région parmi lesquelles celles de Djibouti, Khartoum, Addis-Ababa, Nairobi, Makarere (Ouganda), Jigjiga (Ethiopie) et d’Afhad (Soudan).

Cette rencontre régionale a été officiellement lancée par l’Adjoint au Préfet de la région d’Arta, M. Mohamed Fohzi Ahmed ainsi que le Président de l’Université de Djibouti M. Djama Mohamed Hassan qui souhaité la bienvenue à ses pairs en République de Djibouti.

Au nom du Secrétaire Exécutif de l’IGAD, Dr Workeneh Gebeyehu, Mme Fathia Aboubaker Alwan, Directrice de la Santé et du Développement Social de l’IGAD, a de son côte insisté sur l’importance du secteur de l’enseignement supérieur pour l’intégration sociale et économique dans la sous-région de l’IGAD. A noter que le Conseil Supérieur des Universités des Etats membres de l’IGAD est l’organe représentatif et l’émanation du Forum des Universités de l’IGAD suite à l’élection de son Comité directeur qui s’est réuni pour la première fois en avril 2021. Le Conseil a tenu sa première réunion consultative en juillet 2021 à Khartoum et adopté son programme de travail.

La Crise suscitée par la pandémie de la COVID 19 en 2020 a été à l’origine du ralentissement survenu dans la mise en œuvre de l’agenda de travail initial du Conseil Supérieur des Universités des Pays de l’IGAD.

Cette deuxième réunion du Conseil Supérieur des Etats Membres de l’IGAD vise à redynamiser les travaux de cet organe exécutif des Universités de la région de l’IGAD. Le rôle de ce Conseil est de servir entre autres de forum de réflexion sur un certain nombre de thèmes et programmes régionaux qui revêtent une importance cruciale pour la sous-région de l’IGAD.

La parole à…Mme Fathia Aboubaker Alwan

Directrice de la santé et du développement social à l’IGAD

« Comme vous le savez tous, le Conseil a tenu sa première réunion consultative en juillet 2021 à Khartoum. C’est alors que le Conseil a adopté son programme de travail et a commencé à s’impliquer sérieusement dans les activités qui revêtent un intérêt majeur pour l’IGAD. Plus tard, mon collègue, le Dr Kebede Kassa, le coordinateur principal de l’IGAD pour les questions d’éducation, de science, de technologie et d’l’innovation, nous fournira les points saillants des réalisations, des opportunités et des défis qui nous attendent. À ce stade, je tiens à souligner que l’éducation en général est au cœur des programmes de l’IGAD. L’enseignement supérieur en particulier est l’un des axes majeurs du développement sociaux-économiques de nos Etats et de l’intégration régionale, tout en servant de socle à l’épanouissement intellectuel et professionnel des citoyennes et citoyens de notre vaste espace sous régionale. C’est la raison pour laquelle, l’IGAD à prioriser la mise en place de ce Forum des universités de nos Etats Membres ainsi que du Conseil de l’Enseignement Supérieur de l’IGAD. Le rôle de ce Conseil est de servir entre autres de groupe de réflexion sur un certain nombre de thèmes et programmes régionaux qui revêtent une importance cruciale pour notre sous-région.

Plus que jamais le Conseil de l’Enseignement Supérieur de l’IGAD se doit d’aller de l’avant dans la concrétisation du mandat qui lui a été confié et fournir les orientations scientifiques qui puissent aider à la réalisation des attentes sociaux-économiques, de l’intégration régionale, à l’atténuation de l’impact du changement climatique et au renforcement de la stabilité de nos Etats. J’ose croire que ces quelques points que je viens d’évoquer sont au rang des principales priorités dans vos universités respectives. L’IGAD attache une importance vitale aux conseils, orientations et expertises que votre plateforme académique régionale prestigieuse est seule à même de nous apporter de manière désintéressée, dans le respect de l’objectivité scientifique, loin de toute forme de partisannerie et d’horizons particularistes. L’IGAD continuera à soutenir cette plate-forme commune aux universités de notre sous-région en facilitant vos échanges. Nous mobiliserons également nos énergies pour mettre en commun les ressources, même si le succès dans ce domaine pourrait prendre du temps ».