L’école de base rurale de Doudoub-Allaleh a abrité durant les matinées de mercredi et jeudi dernier une formation théorique et pratique à la fois,  relative à la culture maraîchère.

Celle-ci a regroupé des instituteurs en provenance des écoles des localités rurales d’Assamo et de Doudoub-Allaleh de la région d’Ali-Sabieh, de Garsalédaba, d’Assa-Eila et de Kontali de celle de Dikhil et enfin de Omar Jagac et du centre d’apprentissage nommé « Hassan Gouled » appartenant à la région d’Arta.

Des écoles primaires possédant toutes des carrés potagers qui donnent des multiples légumes renforçant la qualité des plats de la cantine scolaire offerts à leurs élèves.

La formation a été dispensée par un membre de l’organisation non gouvernementale SOS Sahel, Boubie Jean Pierre Kadio. Et ce, faut-il ajouter, dans le cadre d’une convention de partenariat signée entre le MENFOP et l’ONG Sos Sahel.

Rappelons que cette organisation agit dans onze pays de la bande sahélienne du continent africain, du Sénégal à Djibouti. Sa mission principale est d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des communautés rurales d’Afrique Subsaharienne.

L’approche sécurité alimentaire de SOS Sahel englobe tous les aspects qui concourent au développement durable, social, économique et environnemental des populations les plus vulnérables du continent noir.

La cérémonie de lancement de cet atelier de connaissance des techniques de culture maraîchère a vu la participation de l’inspecteur de la région, Ahmed Hamadou Ibrahim.

Ce dernier a rappelé l’importance d’un jardin bien entretenu pour chaque école sise en zone de brousse.

Il s’est s’adressé aux participants en ces termes : « En plus des instructions éducatives, vos écoles ont l’obligation d’assurer chaque jour de classe deux repas (le petit déjeuner et le déjeuner) aux élèves dans le cadre de la cantine scolaire. A cet effet, il est important d’avoir  un carré potager afin de cultiver des légumes diverses nécessaires à la cuisson d’une alimentation succulente  et  nutritive».

L’inspecteur a fini son intervention en les exhortant à suivre cette formation pour bénéficier des savoirs utiles à la plantation, à l’arrosage et à l’entretien des plantes maraichères.

La première phase de ce rassemblement pédagogique inédit était axée sur la manière de pratiquer la culture de la tomate, des piments verts, du gombo, des aubergines, des oignons, de la salade, des choux, du melon et de la pastèque.

Les participants de cette formation ont reçu des fiches techniques sur les manières d’organiser la surface cultivable, de défricher la terre et de mettre sous terre les semences de ces légumes et fruits. Ils ont également bénéficié de l’offre de toute une panoplie de paquets de semences. Des pratiques de jardinage à associer largement aux élèves des différents niveaux de l’école à travers le club de jardinage ou de « nutrisco ». Chaque groupe d’écoliers doit semer et entretenir une surface déterminée du potager scolaire.

Lors du deuxième jour, des démonstrations pratiques des techniques de préparation de la terre des secteurs à cultiver, de la création de compost en vue de l’enrichir et de l’écart d’espacement à user entre les grains ont été effectuées dans la surface cultivée des lieux.

Notons que Sos Sahel accompagnera les directeurs des écoles de base concernées jusqu’en décembre 2019  dans le but de mettre  en œuvre un carré vert alimentant la cantine et permettant aux élèves de connaitre les techniques de base pratiques du jardinage.

Par ailleurs, il a été  question d’inculquer aux apprenants le souci permanent de s’approprier  des bonnes habitudes d’hygiène.

Ali Ladieh