Dans la grande salle de réunion du siège de l’Association Nationale des Collectivités Locales de Djibouti (ANCLD) sise à Gabode 5, s’est déroulée le 17 et le 18 juin dernier, un atelier de formation, destiné à mieux outiller les élus des communes de Boulaos et de Ras-Dika puis ceux de la commune de Balbala, dans le domaine des institutions municipales et notamment les pouvoirs de celles-ci.

Dans le cadre du projet de renforcement des capacités des collectivités territoriales, financé par l’union européenne, l’Association Nationale des Collectivités Locales de Djibouti (ANCLD), a organisé la semaine dernière, un atelier destiné à améliorer les compétences de nos élus communaux dans les domaines concernant, les pouvoirs des institutions municipales.

Dispensé par un juriste et spécialiste de la décentralisation djiboutien, M. Yonis Farah Abdillahi, le dite atelier a permis à quelques 17 participants issus des trois communes de la capitale, de bénéficier cours théoriques et des exercices pratiques, concernant la répartition des pouvoir entre l’Etat et la collectivité locale, qui leurs permettraient d’élaborer leurs propres plans en vue de créer un cadre de vie agréable pour l’environnement. Cette formation a permis aux bénéficiaires de mieux comprendre l’autonomie de la gestion des communes et la libre administration dont elles bénéficient. Concernant la libre administration, le juriste et spécialiste de la décentralisation djiboutien, Yonis Farah Abdillahi a bien expliqué aux participants de cet atelier que «ce principe leurs permet d’agir librement et dispose le pouvoir normatif pour répondre effectivement aux besoins de la population locale, mais cette liberté doit respecter la loi de l’Etat d’où son contrôle effectué par le préfet c’est le fameux contrôle de légalité».

En effet selon cet expert djiboutien, «en vertu de l’article 33 de la loi N°122, le conseil communal gère de manière autonome sur délégation du conseil de Djibouti et se réunit au moins une fois par trimestre en session ordinaire (art 35). Toutefois le président du conseil peut réunir en session extraordinaire chaque fois où il juge utile».

Rappelons que les élus des communes de Bouloas et de Ras-Dika ont bénéficié cette formation le mercredi 17 juin 2020 et le jour suivant a été le tour de ceux de la commune de Balbala.

RACHID BAYLEH