La salle de conférence de l’Institut national de l’administration publique (INAP) a abrité hier matin la cérémonie de lancement d’un programme de formation de 8 mois en Gestion d’état civil. Organisé par la direction générale de la population et de la Famille en collaboration avec l’INAP, ledit programme vise notamment à mieux outiller les agents et officiels de l’état civil en vue de moderniser les documents d’identité.
Le ministre de l’intérieur, Saïd Nouh Hassan et son collègue du travail, chargé de la formalisation et de la protection sociale, Isman Ibrahim Robleh actuellement ministre du budget, ont co-présidé hier matin dans la salle de conférence de l’INAP, la cérémonie de lancement d’un programme de formation de 8 mois en gestion des documents d’identités. Dédiée aux agents et aux officiers de l’état civil, la cérémonie de lancement de ladite formation organisée par la direction générale de la population et de la Famille en collaboration avec l’Institut National de l’Administration (INAP) a réuni sur place outre les ministres de l’intérieur et du travail, le ministre délégué chargé de la décentration Kassim Haroun Ali , le directeur général population, Ahmed Omar Djama, le directeur général de l’INAP, Charmaké Idriss le Représentant Adjoint de l’UNICEF, Franck Abeille, les Préfets et les Présidents de conseil des 5 régions de l’intérieur et les bénéficiaires de ce programme au nombre de quarante.
Le ministre de l’intérieur, Saïd Nouh Hassan et son collègue du travail, chargé de la formalisation et de la protection sociale, Isman Ibrahim Robleh actuellement ministre du budget, ont co-présidé hier matin dans la salle de conférence de l’INAP, la cérémonie de lancement d’un programme de formation de 8 mois en gestion des documents d’identités.
Dédiée aux agents et aux officiers de l’état civil, la cérémonie de lancement de ladite formation organisée par la direction générale de la population et de la Famille en collaboration avec l’Institut National de l’Administration (INAP) a réuni sur place outre les ministres de l’intérieur et du travail, le ministre délégué chargé de la décentration Kassim Haroun Ali , le directeur général population, Ahmed Omar Djama, le directeur général de l’INAP, Charmaké Idriss le Représentant Adjoint de l’UNICEF, Franck Abeille, les Préfets et les Présidents de conseil des 5 régions de l’intérieur et les bénéficiaires de ce programme au nombre de quarante.
Ce programme de formation d’une durée de huit (8) mois, a pour but de renforcer les capacités des officiers et des agents de l’état civil en vue de moderniser les documents d’identités dans le cadre du processus de transformation numérique entreprise par notre pays.
Dans son discours prononcé au cours de la cérémonie de lancement, le ministre délégué chargé de la décentralisation Kassim Haroun Ali a mis l’accent sur l’importance de cet atelier de formation. «L’état civil n’est pas une simple prérogative dédiée à une institution gouvernementale, mais il s’agit véritablement d’une mission d’envergure nationale portée par Son Excellence Monsieur le Président de la République et confiée pour son exécution au Ministère délégué chargé de la Décentralisation que j’ai l’honneur d’administrer» a-t-il souligné.
«Une personne ne possédant pas un document d’état civil est considérée comme une personne apatride qui n’a aucune appartenance territoriale et aucune existence légale. Cette personne ne bénéficiera d’aucun droit même les plus élémentaires que sont les droits à l’éducation, à la santé, à l’emploi et à toute autre forme d’aide sociale, dans son pays natal» a indiqué le ministre Kassim Haroun avant de préciser que «Dans notre pays, on estime que 30% de la population nationale n’est pas enregistrée far les services de l’état civil, cela est particulièrement vrai en milieu rural».
Pour sa part, le ministre du travail chargé de la formalisation et de la protection sociale, Isman Ibrahim Robleh, a rappelé le rôle crucial de l’institut national d’administration publique (INAP) dans la stratégie de transformation de notre administration.
«D’aucuns le savent, l’INAP devînt en juin 2016, un établissement public autonome. Ses missions sont redéfinies pour que ses offres de formation soient en mesure de répondre aux demandes spécifiques de l’administration publique et des établissements de l’Etat ; mais aussi, des sociétés privées et des organismes de la société civile» a rappelé le ministre Isman Ibrahim Robleh quelques heures avant sa nomination à la tête du ministère du budget.
Selon l’ancien ministre du travail chargé de la formalisation et de la protection sociale, Isman Ibrahim «De nos jours, acquérir les Connaissances et les compétences nécessaires est primordial pour réussir et assurer la gestion efficace d’une administration publique qui doit refléter l’image d’un Etat responsable, novateur et attentif à l’attente non seulement de ses Citoyens; mais également, des investisseurs et des partenaires économiques du pays.»
Pour relever le défi de la modernisation identitaire, l’Etat a selon lui mis en place un vaste programme de numérisation de ses outils. «L’objectif étant de transformer radicalement la fonction publique pour la rendre beaucoup plus professionnelle, compétente et performante» a bien précisé le ministre Isman Ibrahim Robleh.
Dans son allocution, le ministre de l’intérieur, Saïd Nouh Hassan, a fait part à ses collègues, aux préfets et aux présidents des conseils régionaux assis en face de lui «sous le leadership de son Excellence, Monsieur le Président de la République, Son Excellence, Monsieur Ismaïl Omar Guelleh, notre pays a entrepris de grandes réformes en vue de moderniser les documents d’identité suite à la loi n° 39 AN 19 de la 8ième législature du 21 janvier 2019»
«Depuis beaucoup de chemin a été parcouru et notre pays a entamé sa transition numérique par la mise en place du numéro national d’identification unique. Toutefois, la délivrance de ce numéro ne peut se faire sans l’établissement au préalable d’une nouvelle fiche d’état civil» a ajouté le ministre Said Nouh.Concernant l’importance de ce document, il a souligné «il est un noyau central de l’identification unique ». «Il montre l’importance cruciale aux facteurs humains dans ce processus de numérisation et justifie pleinement l’intérêt de cette formation offerte au profit des agents et des officiers de l’état civil aujourd’hui» a-t-il mis en exergue.
Sur ce, le directeur général du service de la population et de la famille, Ahmed Omar Djama et celui de l’Institut national de l’administration publique (INAP), Charmarké Idriss Ali ont signé ensemble un protocole de partenariat pour la réalisation du programme de certification. Lequel comporte selon ses initiateurs neuf modules dont notamment la déontologie et éthique de la profession, la rédaction administrative appliquée, la connaissance du droit de travail, de la convention collective de l’État et des textes statutaires ainsi que des modules spécialisés en droit civil et en gestion de l’état civil.
Rachid Bayleh