L’Assemblée nationale a organisé hier, en son siège, son traditionnel débat sur le discours de politique générale, allocution prononcée le 3 mars dernier. Et ce, précisons-le, à l’esprit de l’article 61 de la Constitution.

Placée sous l’égide du président de l’hémicycle national, Mohamed Ali Houmed, cette séance publique s’est déroulée en présence du Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, des membres du gouvernement, et de nombreux députés.

La rencontre a été ponctuée d’échanges de qualité autour de thèmes abordés par les différents intervenants. Qu’il s’agisse des élus du Parlement, des acteurs de l’Exécutif, des représentants de la majorité et ceux de l’opposition.

Les débats d’hier ont vu leur intérêt accentué par la présence d’étudiants de l’Université de Djibouti dans les arcades de l’hémicycle national. Lesquels y étaient venus parfaire leurs connaissances de ce genre de rituel institutionnel alliant consolidation de la démocratie, et satisfaction des préoccupations du peuple. Des défis qui ont valu au président de l’Assemblée nationale de monter au créneau du haut de la tribune. M. Mohamed Ali Houmed a souligné d’emblée que « les élus du peuple djiboutien, toutes sensibilités politiques confondues, entendent les relever et se l’approprier sans en abuser outre mesure et ce, dans les limites du temps de parole répartis entre les orateurs des différents groupes et judicieusement organisés par la conférence des Présidents ».

Le Speaker du Parlement a appelé autant, ses collègues que les membres du gouvernement, au sens de l’exigence : « Ce sont donc vos commentaires, vos observations et vos réflexions qui susciteront et nourriront le dialogue de cette matinée qui est, je le précise, retransmis en direct ».

Concernant le déroulement du débat, les interventions ont porté, en sus du volet institutionnel, sur les stratégies gouvernementales engagées dans divers domaines.