Edith Mutethya Festus correspondante du ‘‘China Daily-Global Edition’’

Le méga projet «Djibouti Damerjog Industriel Dévelopment», ou de son acronyme en anglais ‘‘DDID’’, figure parmi l’un des plus importants parcs industriels du continent africain, la journaliste kenyane, Edith Mutethya Festus, correspondante du journal ‘‘China Daily-Global Edition’’, a dans une publication de ce quotidien chinois, parue le 7 février 2020, écrit un article qui relate l’importance de la raffinerie de pétrole, de ce Parc Industriel de notre pays. Dans son article intitulé «Raffinerie de pétrole flottante va placer Djibouti dans la carte de l’énergie de l’Afrique de l’Est», la journaliste Edith Mutethya a inclus une interview que le président de l’Autorité des Ports et des zones franches, Aboubaker Omar Hadi, lui a accordée. Il est également question dans cet article, de la visite à Djibouti, en fin janvier dernier, de la délégation du Sud Soudan conduite par le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale de ce pays, M. Awut Deng Acuil.

La journaliste kenyane, Edith Mutethya Festus a, dans cet article spécialement consacré sur la future raffinerie de pétrole flottante, sis dans le Parc Industriel de Damerjog (ou DDID en anglais), indiqué que ce projet d’une capacité de 6 millions de tonnes, positionnera la république de Djibouti, comme un point de soutage international pour les navires et un leader du marché du pétrole raffiné pour la région de l’Afrique de l’Est.

Selon cette journaliste, grâce à sa faible teneur en soufre, ce carburant répond aux réglementations environnementales les plus récentes de l’Organisation Maritime Internationale correspondante. «Ce qui contribuera à limiter l’impact environnemental des activités industrielles du pays et à assurer un développement durable non seulement pour Djibouti mais aussi pour l’ensemble de la région», a-t elle écrit dans son article avant de passer à l’interview que le président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches, Aboubaker Omar Hadi, lui a accordé en fin janvier dernier, lors de la visite à Djibouti de la délégation du Sud Soudan, conduite par le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale de ce pays, M. Awut Deng Acuil.

Dans sa déclaration faite au micro de cet organe de presse chinoise M. Hadi a souligné «que les partenaires internationaux complètent les modèles financiers et commerciaux du projet»

En effet, les travaux de construction de cette infrastructure pétrolière dont le coût s’élève à presque 1 milliard de dollars, sont prévus dans le courant de ce premier trimestre de cette année. Rappelons les compagnies ‘‘Singapore High Quality Energy Pte Ltd’’, ‘‘Great Horn Investment Holding” et la gigantesque zone Franche de Djibouti ‘‘Khor Ambado FZCO’’ ont conclu un accord tripartite quant au financement et la mise en place de ce projet de raffinerie. A cette occasion, le président de l’APZFD, Aboubaker Omar Hadi a indiqué «que les principaux investissements étrangers témoignent de l’attractivité croissante de Djibouti».

«L’usine flottante de traitement du pétrole ferait progresser l’industrialisation et l’investissement de Djibouti dans le capital humain», a-t-il dit à la correspondante du quotidien chinois.

Dans ses propos le président de l’APZFD a ajouté «Nous prévoyons que le nouveau projet aura des effets positifs qui s’étendront au-delà de nos frontières, facilitant le transport accru de pétrole raffiné vers nos voisins».A noter que, la raffinerie est le premier développement majeur dans le parc industriel de Damerjog qui, lui-même est considéré comme un moteur de l’industrialisation de Djibouti. Aussi, DDID accueillera la seule base industrielle et pétrochimique lourde de Djibouti et comprendra également un port polyvalent, des réservoirs de stockage et une cale sèche.

Lors de cette interview accordée au quotidien ‘‘China Daily-Global Edition’’, Aboubaker Omar Hadi a fait part à la correspondante de cette publication, que «toute la gamme des installations du parc industriel sera construite au cours des années à venir».

Selon lui, le DDID est la dernière étape de la stratégie de développement du gouvernement. «Il vise à ajouter de la valeur à la position stratégique de Djibouti au carrefour entre l’Afrique, l’Asie et l’Europe», at-il dit à la journaliste.

Dans son article, Edith Mutethya, a confirmé, que ce projet consolidera la position du pays en tant que centre stratégique du commerce mondial. «Il sera le seul complexe industriel dans la contrée de l’Afrique de l’Est, équipé d’un réseau d’infrastructure “route-port-air-Chemin de fer”» a-t-elle mentionné dans ses écrits, avant de mettre en exergue les atouts des autres infrastructures qui seront installées dans ce nouveau parc industriel de Damerjog.

«Les investisseurs et les entreprises du DDID bénéficieront des avantages avancés de la logistique et du transport, tout en faisant avancer les ambitions du pays en devenir d’un centre commercial et logistique mondial» selon les propos qu’elle détient des bailleurs de fond.

Dans la dernière partie de cet article, la journaliste Edith Mutethya, salue les efforts de Djibouti en matière de développement des infrastructures qui, selon elle «ont suscité des éloges de la part  d’autres pays africains, qui ont envoyé des délégations en quête d’informations sur le DDID et les autres infrastructures portuaires du pays».

En ce qui concerne la visite, de la délégation du Sud Soudan au DDID le mardi 21 janvier 2020, elle a écrit que «Achuil a déclaré que la zone de libre-échange à Djibouti offre un modèle dont d’autres pays africains peuvent apprendre» et que «les deux pays ont signé un accord qui verra Djibouti utiliser le pétrole brut du Sud Soudan pour le projet de raffinerie flottante».

IBRAHIM AHMED DJAMA