La salle de conférence du centre de formation des enseignants de l’enseignement fondamental(CFEEF) était noire de monde, samedi 05 janvier dernier. L’assistance y était composée d’inspecteurs généraux, d’inspecteurs, de formateurs du CFEEF, de concepteurs de manuels scolaires, et de conseillers pédagogiques référents. Les uns et les autres sont appelés à échanger leurs expériences et confronter leurs points de vue autour de l’ingénierie des curricula de l’enseignement fondamental durant deux semaines.  Et ce sous la houlette de deux experts internationaux,  Radhi Mhiri et Moussadak, qui se trouvaient hier aux côtés du ministre de l’Education nationale et la Formation professionnelle, Moustapha Mohamed Mahamoud. Lorsqu’il a présidé l’ouverture officielle des travaux de cet atelier de quatorze jours.

Soulignons au passage que l’événement a vu la participation du secrétaire général du ministère de l’Education nationale et la Formation professionnelle (MENFOP), Mohamed Abdallah Mahyoub, et de la directrice générale du CFEEF, Aïcha Farah Iltireh.

Ces assises marquent les prémices du processus de révision des curricula de l’enseignement fondamental que le MENFOP va enclencher incessamment.  D’ailleurs, le ministre Moustapha Mohamed Mahamoud l’a rappelé en des termes limpides.

Mieux, il a livré le fond de sa pensée sur l’élaboration de nouveaux programmes des enseignements de base et moyen. Lesquels se doivent, a-t-il dit, d’être conformes aux exigences académiques, inhérentes au projet de transformation de l’école djiboutienne. Avec force et conviction qui ne laissent rien au hasard sur la prise en compte des compétences de vie et des nouvelles technologies numériques et accordent une place de choix aux apprentissages des langues française, arabe et anglaise dans la révision des curricula de l’enseignement fondamental.

En ce sens, l’appel du ministre devrait constituer une source d’inspiration et de motivation pour les nombreux pédagogues du MENFOP. Chacun d’entre eux doit donner le meilleur de lui-même dans la mise en place de programmes d’enseignement et d’apprentissage de qualité. Un préalable dont la satisfaction est en soi une garantie de meilleur éveil de consciences chez les jeunes djiboutiens tout au long de leur scolarité que le ministre Moustapha Mohamed Mahamoud veut inclusive.

Espérons car l’avenir de nos jeunes générations, et par la même occasion le développement durable de notre pays en dépendent.