Les criquets et le covid semblent être de connivence pour venir par vagues décidément.Depuis un bon mois, on parle de la recrudescence de l’invasion des criquets dans la sous-région, Somalie, Éthiopie et Kenya.

La république de Djibouti est à son tour touchée par l’invasion des criquets de la troisième vague signalée un peu partout du Nord au Sud.

Il y a quelques jours, on voit l’apparition des essains dans la sous-préfecture de Dorra rapportée par les voyageurs photos à l’appui. Ces hôtes dévastateurs ont dû traverser la frontière éthiopienne depuis le mont Moussa-Ali.

Dès lors, les signalements de la présence du criquet se multiplient sur toute l’étendue du territoire de la région de Tadjourah. Dans le secteur de Weima où la culture semble à leur merci ou encore plus bas à Boli, Randa jusqu’au pièmont du Mont-Goda, c’est à dire Assaguera et le littoral, les criquets se répandent très rapidement.

De même, la région d’Obock ne semble pas déroger aux règles de ces coléoptères qui ont tenu à lui manifester ses courtoisies. On dénombre une concentration importante de ces envahisseurs voraces, d’où l’inquiétude des nomades désarmés dans les zones rurales.

Au Sud, la région Assajog est également touchée par l’invasion des criquets certainement en provenance de la Somalie. Face à ces incursions répétées depuis l’année dernière des criquets, les doutes se font planer au sein des familles agriculteurs qui craignent pour leurs récoltes encore cette année.

L’assistance livrée suite aux dégâts antécédents enregistrés furent accueillis très favorablement par les éléveurs et  agriculteurs. Il faut admettre que le don des vivres octroyés par le Japon étaient distribués équitablement aux victimes des criquets, il y a de cela quelques mois.

 Aujourd’hui, la riposte est attendue dans un environnement et espace proche  afin de limiter les conséquences désastreuses car les moyens de luttes appropriées sont opérationnels et les techniciens sont aussi formés selon les bons échos qui nous parviennent.

Mohamed Hamadoyta

(Tadjourah)