La Cour des Comptes de Djibouti a abrité hier dimanche, un atelier axé sur la revue intégrée et de Planification sur la gestion des ressources humaines des ISC. Cet atelier s’inscrit dans l’initiative de développement de l’INTOSAI (IDI)se déroulera du 29 septembre au 03 octobre, au Sheraton hôtel de Djibouti.

La cérémonie d’ouverture de cet atelier a réuni entre autres, la première présidente de la cour des comptes de Djibouti, Mme Ismahan Mahamoud Ibrahim, les deux représentants de l’IDI, Alain Memvuh, les représentants des pays des ISC, les membres du CREFIAF, les formateurs du programme de la gestion des ressources humaines des ISC de l’Afrique subsaharienne francophone, venus du Maroc, du Cameroun ainsi que des magistrats de la cour des comptes de Djibouti ont pris part.

En effet l’atelier qui a ouvert ces travaux hier dimanche s’appuie sur l’initiative «Together » un programme axé sur la gouvernance des ressources humaines, la déontologie, le genre, la diversité et l’inclusion.Il s’inscrit dans un contexte de modernisation des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques à l’échelle du monde. En effet, faut-il rappeler, qu’il est mis en place par l’initiative de développement de l’INTOSAI, et qu’il s’inscrit dans un vaste projet composé de plus de 6 programmes interconnectes qui aident les ISC à établir des structures et des pratiques de gouvernance solides.

Il faut rappeler également que cet atelier s’inscrit dans la continuité d’une formation en ligne de six semaines, à laquelle ont pris part les huit Institutions Supérieures de Contrôle du CREFIAF.

Durant ces cinq jours, les délégués des institutions supérieures de contrôle aborderont des thématiques essentielles, telles que l’amélioration des processus de recrutement, le développement des compétences, la gestion de la performance, la déontologie professionnelle, ainsi que l’inclusivité dans la gestion du personnel. Ces sujets sont cruciaux pour renforcer l’efficacité, l’intégrité et la crédibilité des institutions supérieures de contrôle ISC. Lors de l’ouverture des travaux de cet atelier, la première présidente de la cour des comptes, Mme Ismahan Mahamoud Ibrahim a rappelé que cet atelier permet d’assister les ISC dans l’évaluation de la gestion des ressources humaines dans le but de garantir une meilleure gouvernance de leur système de gestion de RH et par la même occasion regroupe près d’une trentaine de participants en provenance des sept pays de l’Afrique francophone.

Elle a entre autre souligné devant les participants que la base de ces travaux consiste à améliorer la gouvernance des ressources humaines des ISC. « L’évaluation que vous êtes en train de conduire sera la base d’un travail conséquente pour améliorer sensiblement la Gouvernance des RH dans nos ISC ».

Pour terminer son discours elle a exprimé ses remerciements à l’endroit des représentants de l’institution de l’IDI, aux délégués des ISC ainsi que les autorités publiques qui ont facilité la tenue de cette réunion. « Je remercie l’IDI, l’initiative de développement de l’INTOSAI, pour cette confiance renouvelée à l’endroit de Djibouti pour accueillir encore une fois, un autre atelier ».

De son côté le représentant de l’IDI, Alain Memvuh a exprimé sa gratitude à l’endroit dela présidente de la cour des comptes de Djibouti pour avoir une fois de plus accepté d’accueillir une activité de notre organisation dans son pays.  « Je souhaite tout d’abord vous exprimer la gratitude de l’Initiative de Développement de l’INTOSAI (IDI) pour avoir une fois de plus accepté d’accueillir une activité de notre organisation dans votre pays. C’est un honneur renouvelé que de revenir à Djibouti, une terre d’hospitalité et de chaleur humaine, qui ne cesse d’inspirer notre collaboration ».

Il a par ailleurs souligné que le programme « TOGETHER » est d’une importance capitale, non seulement pour renforcer la collaboration, mais également pour assurer l’avenir des Institutions Supérieures de Contrôle.

« La capacité d’une institution à s’acquitter efficacement de sa mission et à gagner la confiance de ses parties prenantes et du grand public repose, en grande partie, sur les compétences et l’engagement de son personnel». a-t-il déclaré.

SOUBER