Dans le cadre de ses activités juridictionnelles, la Cour des Comptes de Djibouti a accueilli un haut magistrat de la Cour algérienne, M. Hanafi Mohamed. Cet expert de haut niveau, issu d’une juridiction qui pratique le jugement des comptes des comptables publics depuis une quarantaine d’années, est venu sur place à Djibouti, pour partager l’expertise de la Cour des Comptes de l’Algérie avec les magistrats et les greffiers de la juridiction financière djiboutienne. Riche d’enseignements sur les procédures, les principes, les règles d’apurement des comptes des comptables publics et les procédures de recours, ce séminaire d’une semaine, du 27 au 31 janvier 2019, a permis de mettre en lumière la démarche fondamentale de la mise en jeu de la responsabilité du comptable des comptes publics.

Par ailleurs, les relations de travail avec les principales parties prenantes  ont été prises en considération. Ainsi les séances de formation délivrées pour le personnel-membre de la Cour des Comptes ont été clôturées par des entretiens avec le ministre de le Justice des affaires pénitentiaires, chargé des droits de l’homme, Moumin Ahmed Cheikh, et le premier président de la Cour Suprême, Abdourahman Cheik Mohamed.

Cet échange d’expériences entre les deux juridictions tire sa source des liens de coopération établis dans le cadre des réseaux professionnels. En effet, les deux juridictions sont membres de l’association des Institutions Supérieures de contrôle des finances publiques ayant en commun l’usage du français (AISCCUF) et l’Organisation arabe des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (ARABOSAI).

Rappelons que la cour des comptes est une institution supérieure de contrôle indépendante et performante qui a pour objectif de promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques.