Le coronavirus domine le monde entier. En cette période de crise sanitaire, le marché des masques est florissant. Mais, attention à la qualité de ceux masques qui sont vendus au marché. Leur fabrication à profusion découle d’une demande en forte augmentation sans la moindre exigence des normes de qualité.

Quels types des masques proposent ces fabricants aux clients ?. Respectent-ils les normes exigées par l’OMS ?

Avec le coronavirus, si certaines affaires sont au ralenti, d’autres par contre connaissent une nouvelle vie. Des centaines de masques sont produits dans les ateliers de couture à Djibouti situés sur la rue de Mouche. Un élan de solidarité ajouté à une ignorance qui favorise plutôt à la propagation du virus. Les masques produits ne sont pas des masques barrières. Les ateliers de couture ne cessent de tourner à plein régime pour en fabriquer un nombre important. Mais, il s’avère que ces caches nez ne barrent pas la route au coronavirus. Pour juguler ce phénomène, on doit avoir un institut qui en garantit la qualité. Des essais de laboratoire doivent être effectués pour qu’ils soient aux normes.  Il existe un mode opératoire bien précis dans la fabrication et le choix ou la matière du tissu. Le poids constitue un critère à retenir. Ils sont réutilisables et doivent être lavés à une température de 60° après chaque utilisation pendant au moins de 30mn. Le tissu utilisé doit laisser passer l’air et bloquer les particules virales. Par ailleurs, ce monde dominé par les finances, est ponctué par des crises à répétition. Nous sommes constamment confrontés à des crises systémiques dans leurs dimensions économiques, écologiques, sociales et enfin sanitaire dont l’ampleur est d’autant plus grande qu’elle trouve leur épicentre dans les pays dits très développés. La dernière crise en date est celle du coronavirus qui constitue un exemple palpable. Il vient de la chine nous dit-on ! L’Afrique subit donc le contrecoup du virus. L’impact de cette maladie sur l’économie africaine est important. Cela fait régresser sa croissance déjà en difficultés.

Pour surmonter ces difficultés et ne rien attendre du monde de la finance occidentale, l’Afrique doit impérieusement s’associer avec les pays Arabes pour créer des centres de recherche et contrebalancer cette domination néfaste. Les pays du golfe disposent d’importantes richesses. Il faudrait trouver un mécanisme efficace pour faire front commun et mettre en place des fonds consacrés à la recherche. Ces actions devraient nous mettre à l’abri d’une crise dont les conséquences seront redoutables pour les pays en voie de développement.

Pour terminer, le port de masque est obligatoire dans les lieux publics et dans les transports. Il importe donc de proposer d’une part des masques barrières répondant aux normes et d’autre part de les distribuer gratuitement à la population. Cela pourrait contribuer à freiner la propagation du virus en attendant de trouver un remède pour son éradication.

SOULEIMAN MOUMIN ROBLEH