Sous la houlette de Mme Mouna Osman Aden, le département ministériel des affaires sociales et des solidarités ne ménage pas ses efforts pour promouvoir et soutenir des innovations portées par des acteurs de secteurs informels longtemps en marge du tissu économique national. Le défi est de taille. Il s’agit en clair de valoriser la créativité et renforcer les capacités d’anticipation des individus et groupes de personnes solidaires, exclus du marché du travail local, dans l’adaptation aux évolutions de l’économie djiboutienne.
Djibouti connaît une croissance soutenue de 5 à 7% cette dernière décennie. Or, l’embellie économique n’est pas porteuse d’une redistribution équitable de ses fruits ni de création d’emplois. Chiffres à l’appui, les statistiques disponibles font ressortir un taux de chômage de 48% et une pauvreté extrême qui touche 23% de la population djiboutienne.
Le constat a valu au gouvernement de se convertir aux vertus de l’économie solidaire et sociale. Le ministère des Affaires Sociales et des Solidarités(MASS) est chargé par conséquent de transposer les paradigmes de l’économie solidaire et sociale au contexte national.
Sous la houlette de Mme Mouna Osman Aden, le département ministériel des affaires sociales et des solidarités ne ménage pas ses efforts pour promouvoir et soutenir des innovations portées par des acteurs de secteurs informels longtemps en marge du tissu économique national. Le défi est de taille. Il s’agit en clair de valoriser la créativité et renforcer les capacités d’anticipation des individus et groupes de personnes solidaires, exclus du marché du travail local, dans l’adaptation aux évolutions de l’économie djiboutienne.
Concrètement, le MASS a apporté son appui financier au processus de mise en place d’entreprises conformes au concept d’économie solidaire et sociale. Celles-ci sont organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations. Avec comme particularité commune un fonctionnement interne et des activités qui reposent sur un principe de solidarité et d’utilité sociale.
De telles entités économiques adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs. Elles suivent de près l’utilisation des bénéfices qu’elles réalisent. Mieux, elles proscrivent le profit individuel et réinvestissent leurs gains dans des projets futurs. Cette stratégie vise à créer des offres d’emplois au profit des personnes confrontées aux affres du chômage. L’atteinte de l’objectif passe par la démocratisation de l’accès au micro crédit, la facilitation de l’exercice d’une activité commerciale, et l’appropriation collective des exigences inhérentes au regroupement dans des coopératives dont les métiers sont centrés sur le commerce équitable.
C’est tout le sens de la loi, relative au statut général des coopératives, que l’Assemble nationale a adopté en juin 2013. Le texte de loi stipule la structuration des coopératives afin qu’elles soient des acteurs économiques à part entière. Car elles représentent des alternatives au modèle néolibéral et sont porteuses des choix de développement inclusif.
Source : MASS