Le cabinet du ministère de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie, a abrité hier une réunion consacrée au contrôle de l’État sur les entreprises publiques. Et ce sur l’initiative du maître des lieux, Ilyas Moussa Dawaleh, qui a regroupé autour d’une table ronde ses collègues en charge respectivement de la justice et du budget, en l’occurrence Moumin Ahmed Cheikh et Bodeh Ahmed Robleh,  et plusieurs autres acteurs institutionnels du dispositif de contrôle étatique  sur les entreprises publiques.

Cette rencontre de haut niveau s’inscrivait dans le cadre de l’amélioration de la bonne gouvernance au sein des fleurons publics de l’économie nationale. Elle a été l’occasion de présenter un projet de loi, relatif au contrôle financier des entreprises publiques. Des prérogatives aussi de certaines institutions qui sont compétentes dans ce domaine. Citons notamment l’Inspection Générale d’Etat,  l’Inspection Générale des Finances, la Cour des Comptes, et la Commission de lutte contre la corruption. Les participants de la réunion ont pu prendre connaissance du code de bonne gouvernance. Ensuite, ils ont eu des échanges autour des procédures de contrôle, proposées par le projet de loi en question.

Ce projet de texte s’inscrit dans la droite ligne des orientations nationales en faveur de la modernisation des structures économiques et de la transparence financière contenues dans la Vision 2035. Il traduit la continuation des efforts consentis par le gouvernement dans l’amélioration de la bonne gouvernance au sein des entreprises publiques djiboutiennes.

A cet effet, le ministère de l’Economie et des Finances chargé de l’Industrie, poursuit la réalisation de ses chantiers structurants.  Tant mieux dans la mesure où les entreprises publiques représentent une fraction importante du PIB et de l’emploi. Elles doivent, par conséquent, contribuer davantage à une meilleure gestion de la chose publique ainsi qu’à la compétitivité globale du pays.

A noter par ailleurs que la réforme du contrôle financier, objet du présent projet de  loi,  vise à doter les entreprises publiques ainsi que les organes de gouvernance, de gestion et de contrôle d’un cadre juridique unifié, clair et formalisé. Son objectif  réside également dans la généralisation du contrôle financier, son adaptabilité et le renforcement de son efficacité ainsi que l’exercice de contrôle modulé.

Enfin, cette initiative prend tout son sens à la lumière des réformes structurelles entreprises ces dernières années par notre gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République. Il s’agit de susciter par ce biais la confiance des hommes d’affaires et des investisseurs envers les règles de fonctionnement qui régissent notre société. Une  confiance qui est seule en mesure, sur un horizon à long terme, de sécuriser les transactions et les anticipations des acteurs économiques.