Le vibrant discours du Président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, prononcé à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la Semaine Nationale de la Solidarité 2024
C’est un grand honneur pour moi de faire partie de la cérémonie d’ouverture de la Semaine Nationale de la Solidarité 2024. Cet événement occupe une place spéciale dans nos cœurs car il nous aide à mettre en lumière nos initiatives sociales et à évaluer leur impact.
La pauvreté, un défi mondial. La pauvreté n’est pas un problème confiné à une région ou un pays spécifique. C’est un défi mondial qui affecte à la fois les pays en développement et les pays développés. Aujourd’hui, plus d’un milliard de personnes vivent avec moins d’un dollar par jour.
Bien que l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud soient les plus touchées par ce problème, aucun continent n’est à l’abri. La pauvreté est présente aussi bien dans les zones urbaines que rurales, touchant de manière disproportionnée les femmes, les personnes handicapées, les personnes âgées et les enfants.
Mise-en-œuvre de programmes et projet sociaux variés, novateurs et à fort impact
Face à la question multidimensionnelle de la pauvreté, nous avons dû innover, collaborer et intensifier nos efforts pour l’éradiquer ou du moins l’atténuer. Nous avons entrepris diverses initiatives complémentaires telles que l’élaboration de stratégies, le développement d’outils de microfinance, notamment à travers la création des Caisses populaires d’épargne et de crédit (CPEC), la création d’institutions chargées de la réduction de la pauvreté, comme l’Agence djiboutienne de développement social (ADDS) et un Secrétariat d’État en charge de la solidarité nationale.
Sur le terrain, le Ministère des Affaires Sociales et des Solidarités a mis en œuvre des programmes et projets sociaux variés, novateurs et à fort impact, tels que les programmes de développement social, les filets sociaux de sécurité, l’autonomisation et l’inclusion financière, tant dans la capitale que dans les régions intérieures. Tant qu’il reste du travail à faire, nous ne pouvons pas considérer notre devoir comme accompli.
Investir davantage dans notre capital humain. Aujourd’hui, grâce à ces réalisations, nous pouvons être fiers des résultats obtenus et des progrès majeurs réalisés en matière de politique sociale et de réduction de la pauvreté. Nous sommes conscients que la pauvreté ne disparaîtra pas du jour au lendemain et que nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir. Cependant, en investissant davantage dans notre capital humain, en renforçant la résilience de notre population et en nous fixant des objectifs ambitieux, clairs et atteignables, nous pouvons y arriver. Il est de notre responsabilité de saisir cette opportunité pour construire un avenir débarrassé définitivement du fléau de la pauvreté. Cet avenir est possible et à notre portée.