Après les décisions de confinement annoncées hier par le président de la république, nombreux sont les commerçants qui se conforment aux directives du chef de l’Etat. Les artères de la capitale sont restées vides et les commerces, cafés, restaurants et autres établissements recevant du public sont tous restés portes closes. 

Un décor de ville déserte

Ce décor de ville fantôme n’est pas sans évoquer la réalité de nombreuses grandes agglomérations et autres villes-monde, COVID 19 oblige ! La prévention est le maitre-mot dans cette phase où le Coronavirus commence à peine à se déclarer parmi la population. Seulement deux cas sont avérés pour le moment, mais c’est largement suffisant pour tirer la sonnette d’alarme et poser les barrières nécessaires pour le stopper net.

Les mesures de confinement sont les seules qui puissent faire barrage à la propagation du mal. De quoi pousser le gouvernement à réduire les circulations de populations au strict nécessaire, car l’humain reste le vecteur de propagation favori du virus.

Les transports en commun

Cette réglementation s’applique aussi et surtout aux transports en commun. Aussi, a-t-il été décidé de limiter le nombre maximum pour chaque catégorie de bus, soit 14 passagers pour les grands bus, 6 pour les mini bus et 2 passagers pour les tricycles ou bajajs.

Il s’agit d’imposer les règles de distanciation sociale dans les transports en commun. Les agents de la Police nationale et de la sécurité routière sont sur le qui vive pour faire respecter ces mesures.

Mieux encore, ils sont postés sur toutes les grandes artères de la capitale pour veiller au strict respect des nouvelles consignes de sécurité. Normal que les transporteurs en commun gonfle les prix pour compenser le manque à gagner.

Non respect du confinement

Les Djiboutiens respectent pour leur grande majorité les consignes de confinement. Certains réfractaires continuent cependant à sortir de chez eux. Hormis les cas de force majeur, certaines brebis galeuses contreviennent aux directives par plaisance ou par insouciance et sans besoin réel.

De ce fait, certains regroupements non autorisés se forment aux arrêts de bus et aux terminus. Ces attroupements sont contraires aux normes de sécurité et de distanciation sociale et comportent un risque élevé de contamination et de propagation du coronavirus.

Cette attitude irresponsable appelle des sanctions et doit être réprimée afin de contrecarrer le grand risque qu’elle représente pour la population.

Ce non respect du confinement fait malheureusement l’affaire de certains chauffeurs de bus malveillants qui profitent de cette situation pour transporter le maximum de personnes.

D’autres bus également malveillants ont tout simplement cessé de travailler. Il s’agit là d’actes inciviques en cette période d’exception, qui nécessite que tous ensemble, nous soyons solidaires et responsables.

C’était sans compter sur les hommes et les femmes de la police nationale qui veillent au grain pour faire respecter les normes de sécurité des passagers dans les bus.