La conférence sur la recherche médicale et médicinale qui a débuté le mercredi 14 octobre 2020, dans la salle de conférence du palais du peuple, s’est clôturée le jeudi après-midi dernier par une cérémonie de remise de certificat aux participants. Il s’agit pour la directrice de l’institut des recherches médicinales (IRM) du CERD, Dr Fatouma Mohamed Abdoul-Latif, principale organisatrice de cet événement d’importance capitale quant au renforcement des capacités de la communauté scientifique et du personnel de la santé publique de notre pays.

A l’issue de deux jours d’intenses travaux, la conférence sur les recherches médicales et médicinales s’est clôturée le jeudi après midi dernier du 15 octobre 2020 par une large cérémonie à travers laquelle, la directrice de l’Institut des recherches médicinales (IRM) du CERD, Dr. Fatouma Mohamed Abdoul-Latif, principale organisatrice de cet événement en collaboration avec son ministère de tutelle qui n’est autre que celui de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENSUR), n’a pas lésiné sur les moyens en distribuant aux participants des T-shirts portant le logo de son ministère et celui de son institution.

A noter que l’organisation de cette conférence arrive justement à un moment où les pays du monde, y compris le nôtre, luttent contre la maladie de la pandémie du COVID-19. La coopération et le partenariat sont donc indispensables pour les professionnels de la recherche scientifique qui assure un volet dans cette lutte.

C’est du moins le sens de cette conférence, qui selon les scientifiques de l’institut des recherches médicinales du CERD, permettrait aux participants surtout ceux de la santé publique d’avoir une vision plus large sur les différentes maladies virales, bactériennes et vectorielles, dont notamment celle de l’actuelle pandémie du COVID-19.

Dans les domaines de la recherche médicale, outre une session spéciale sur le COVID-19, l’occasion a été pour les panélistes issus des services de la santé publique, des forces armées djiboutiennes de la police nationale, du ministère de la santé, mais également du CERD, de l’Université de Djibouti, du centre animalier DÉCAN, du laboratoire alimentaire LANAA, les chercheurs indépendants et ceux de la fondation sur la biodiversité du Somaliland voisin, d’aborder, durant les deux jours de cette rencontre de haut niveau, des cas de diagnostique, de prises en charges et de gestions de plusieurs maladies à caractères virales, bactériennes et vectorielles qui sévissent la population Djiboutienne.

En ce concerne les recherches médicinales, des sujets tels que la biodiversité marine microscopique de Djibouti, les molécules marines pour la santé et la recherche médicale, les biotechnologies au secours des plantes d’intérêts médicales, l’utilisation des graines de gombo comme anti-maladies chroniques, le passage de l’usage traditionnel aux médicaments des plantes médicinales de Djibouti …etc, ont également été évoqué au cours de ses assises.

Bref, le colloque scientifique qui s’est clôturé jeudi après midi dernier était riche aussi bien dans le domaine des recherches médicales que celui axé sur les recherches médicinales. Il a permis participants, de renforcer leurs connaissances sur les aspects des différentes maladies qui sévissent au sein de la population djiboutienne pour mieux les combattre, voire même à éradiquer certaines parmi elles.

A l’issue de la conférence, la directrice de l’Institut des recherches médicinales du CERD, Dr. Fatouma Mohamed Abdoul-Latif entourée du directeur technique de l’hôpital Peltier, Dr. Saïd Aouled Aden et du néphrologue, Dr. Daher Abdourahim Omar ont remis aux étudiants de la faculté de médecine et de l’Institut Supérieur des Sciences de la Santé (ISSS), aux médecins cubains, aux scientifiques du CERD ainsi qu’aux autres professionnels de la santé publique participants, des certificats validant leurs participations à ce colloque scientifique de haut niveau, délivrés par l’IRM.

Rachid Bayleh

Dr. Fatouma Mohamed Abdoul-Latif

Directrice de l’IRM du CERD

« Dans la lutte contre les maladies qui sévissent au sein de la population, le partenariat entre les différentes institutions est vraiment indispensable »

«Lors de cette conférence, nous avons réuni les ressources humaines et les compétences des différentes institutions nationales pour apporter leurs contributions dans la compréhension des différentes maladies qui sévissent à Djibouti. Cette conférence a favorisé les échanges et les discussions entre les disciplines hospitalières et a assuré un suivi de l’actualité de la médecine et de la recherche scientifique. Comme vous le savez, la recherche scientifique assure un volet très important en ce qui concerne la lutte contre les maladies aussi bien virales, bactériennes que vectorielles. Mais bien entendu à elle seule, elle ne peut réussir et c’est pour cette raison que dans cette lutte le partenariat entre les différentes institutions est vraiment indispensable. Tous les participants ont contribué à une vision plus claire et plus complète des enjeux, risques et opportunités venant de la recherche scientifique. Cette conférence a été une réelle opportunité pour les chercheurs nationaux et les professionnels de la santé publique. Car outre les partages de stratégie de lutte des maladies vectorielles, virales et bactériennes de Djibouti, elle leurs a permis non seulement d’échanger, de débattre et de formuler des recommandations à partir de leur expérience vécue au cours de leurs fonctions, mais de réfléchir et de se pencher également sur les biotechnologies et l’intérêt qu’ils peuvent apporter.»

Propos recueillis par RB