Une délégation djiboutienne conduite par le ministre des Affaires musulmanes, de la Culture et des Biens waqfs, Moumin Hassan Barreh, a pris part aux travaux de la conférence ministérielle régionale sur la protection du patrimoine culturel subaquatique qui s’est tenue du 11 au 12 mars 2019 à Malindi au Kenya. Organisé par l’UNESCO, en collaboration avec le ministère kenyan des sports et du patrimoine, ce colloque a permis aux  participants de mieux connaître la Convention de 2001, qui permet aux Etats de la région de l’Afrique de l’Est et ceux des îles de l’Océan Indien de mieux protéger leur patrimoine subaquatique, en vue de promouvoir le développement du tourisme durable.

Le ministre des Affaires musulmanes, de la Culture et des Biens waqfs, Moumin Hassan Barreh, accompagné, du secrétaire général de la commission nationale de l’UNESCO, Isman Ibrahim Robleh, et du directeur de la culture, Doualeh Hassan Ahmed, a pris part aux travaux de la conférence ministérielle régionale sur la protection du patrimoine culturel subaquatique pour le développement du tourisme durable en Afrique de l’Est et dans les îles de l’Océan Indien, qui s’est tenue du 11 au 12 mars 2019 à Malindi, au Kenya.

Organisée par l’UNESCO, en collaboration avec le ministère kenyan des sports et du patrimoine, cette conférence régionale a mobilisé les ministres responsables de la culture des pays de la région de l’Afrique de l’Est, des chefs de départements de la culture, des commissions nationales pour l’UNESCO, des directeurs de musées, des archéologues sous-marins et des professionnels du patrimoine culturel, des universités du réseau UNESCO UNITWIN d’archéologie sous-marine, l’organe consultatif scientifique et technique de la Convention 2001, le Comité international du patrimoine culturel subaquatique de l’ICOMOS et des représentants des communautés économiques régionales.

L’objectif étant de mieux faire connaître la Convention de 2001 en vue de susciter un intérêt accru pour sa ratification, promouvoir l’établissement de mesures nationales de sauvegarde, renforcer les synergies pour la protection du patrimoine culturel subaquatique dans la région et de sensibiliser davantage au potentiel que représentent la protection du patrimoine culturel et la promotion du tourisme durable pour le développement.

En effet, selon le Bureau régional de l’UNESCO, les pays de la région de l’Afrique de l’Est qui bordent l’océan Indien ont des épaves le long de leurs côtes, représentant des musées de biens culturels subaquatiques.

Dans cette optique, la République de Djibouti s’est montrée optimiste et promet de ratifier cette convention afin de bénéficier de ses avantages.

Dans un discours prononcé à cette occasion, le ministre des Affaires musulmanes, de la Culture et des Biens waqfs a remercié son homologue kenyane Amina Mohamed, pour l’accueil chaleureux et la bonne organisation de cette conférence. M. Moumin Hassan Barreh n’a pas manqué de saluer l’UNESCO et le bureau régional de cette organisation onusienne dirigé par Mme Ann Thérèse Ndong-Jatta pour cette initiative qu’il a qualifié d’importance capitale dans le domaine de la protection du patrimoine culturel subaquatique pour les pays de la région.

«La présente conférence nous offre l’opportunité d’établir un état de lieux du patrimoine culturel subaquatique dans nos pays respectifs de mesurer les potentialités et les avantages de la convention de 2001 en vue de protéger et de mettre en valeur nos biens culturels comme les villes submergées, les sites archéologiques sous-marins de manière à lutter contre le pillage extensif et de mener les recherches scientifiques appropriées pour mieux connaître notre histoire et partager nos biens communs concernant le patrimoine culturel subaquatique»,  a-t-il précisé.

Le ministre Moumin Hassan Barreh a, en outre, fait part à ses homologues de la région et aux représentants de l’UNESCO, l’importance du patrimoine culturel subaquatique pour le chef de l’Etat djiboutien Ismail Omar Guelleh, qui a souscrit l’intégration de cette convention, dans le plan du  développement national.

«Djibouti a lancé depuis janvier 2019 le projet d’élaboration de la politique culturelle nationale inclusive et participative qui prend en compte l’importance de protéger et promouvoir le patrimoine culturel subaquatique pour le développement durable», a-t-il ajouté en substance.

A l’issue de la réunion ministérielle du 11 mars, une réunion technique a réuni le jour suivant, des experts et des parties prenantes de la région en vue de renforcer les capacités et la sensibiliser à la question de la protection du patrimoine culturel subaquatique.

Rappelons que le ministre de la Culture et ses accompagnateurs ont profité de leur séjour au Kenya pour visiter le musée national de Malindi et le monument historique de Vasco de Gamma.

Rachid Bayleh